Depuis sa création en 2011, notre groupe local propose, deux ou trois fois par an, des sorties Nature Grand Public dans le parc paysager (3,5 ha) de la Tour Royale, où la vue sur la rade de Toulon est des plus spectaculaires.
Bien que situé en zone urbaine, et très fréquenté par les promeneurs, il n’en demeure pas moins intéressant pour les observations ornithologiques.
À ce jour, nous y avons recensé 48 espèces d’oiseaux, 10 espèces de papillons, 3 espèces de libellules et 2 espèces de reptiles.
13 personnes étaient au RV ce matin, membres locaux de la LPO, nouveaux sympathisants venus de l’aire toulonnaise, et même de Lorgues (!) parmi lesquels : Emi et Lily (10/12 ans) déjà bien passionnées de Nature.
Bien que les conditions météo ne soient pas optimum (ciel nuageux et léger mistral), la bonne humeur était au rendez-vous. La visite commence.
Sur les pelouses, une Bergeronnette grise est en train de chasser. Dans certaines régions, cet oiseau porte aussi le nom de Lavandière ou de Hochequeue.
Sur la mer, planent quelques dizaines de Goélands leucophées, et au loin, on aperçoit deux Sternes caugek.
Quatre Tourterelles turques, deux Corneilles noires près du monument d’hommage aux sous-mariniers.
Dans le ciel, les Hirondelles rustiques (appelées aussi Hirondelles de cheminée) en migration sont en chasse. On en dénombrera une vingtaine.
Les Martinets noirs ou pâles sont eux aussi à l’ouvrage haut dans le ciel.
À souligner, la présence d’un nid de Martinet noir dans une des nombreuses fissures du mur de la « grosse tour » (une autre appellation de la Tour royale). À noter également un peu plus loin, la présence d’un grand filet tendu du sol au sommet du bâtiment pour la restauration d’une partie du mur.
Des Pinsons des arbres se font entendre dans la végétation. Ils sont une dizaine mais nous ne pourrons en observer que six posés au sol ou en vol. Quatre Verdiers d’Europe posés sur les branches mortes d’un Tamaris se laissent admirer plusieurs minutes.
Quatre Serins cini, deux Pies bavardes.
Des cris roulés et rauques, ce sont bien des Guêpiers d’Europe qui passent à vive allure au-dessus de nous. Ils sont cinq.
Trr trr trr, c’est le cri des Fauvettes mélanocéphales (environ deux) que nous entendons dans les arbres du terrain militaire attenant, ainsi que le chant d’un Grimpereau des jardins immédiatement identifié par Geneviève par sa traduction en « dis-dis qu’est ce que tu dis ? ».
Et toujours l’inconscience ! Nous avons ramassé près des rochers du bord de mer, à proximité de la zone de pêche, plusieurs tas de fils nylon avec les hameçons (plus de 20 m !). Comment faire comprendre que ces fils abandonnés sont des pièges mortels pour tous les oiseaux ?
Il est 11h30, notre balade s’achève. Treize espèces d’oiseaux ont été observés aujourd’hui. Tout le monde semble satisfait du spectacle.
Avant de nous quitter, et pour nous remercier, Lily nous offre un petit oiseau vert de sa confection. Elle nous explique qu’il est en pâte et qu’il faut le faire cuire. La mission semble délicate, elle est confiée à Aline. Nous en ferons notre mascotte.
À bientôt pour de nouvelles aventures.
Katherine.