Dimanche 27 août, nous avons rendez-vous à 7h00 à la forêt de Janas. Nous sommes 7, Hélène, Isabelle, Jackie, André, Henri, Jean-Claude et François-Marie.
Arrivés au Sémaphore vers 8h00, nous nous divisons en deux groupes. L’un observe vers le levant et l’autre vers le sud-ouest, de chaque coté du cap.
Dès 8h30, du coté est, juste au-dessus de la plage, s’envole une Buse variable. Elle fait quelques tours sur place pour prendre de la hauteur, puis file vers l’ouest au ras de la forêt.
puis file vers l’ouest au ras de la forêt. Une demi-heure plus tard, au même endroit, une deuxième Buse nous refait le même scénario avec un Faucon crécerelle en plus pour l’escorter.
Coté sud-ouest, c’est la falaise abrupte qui donne directement sur la grande bleue.
Sur la crête, un pin d’Alep accueille un couple de Fauvettes des jardins en halte migratoire. Elles passent de temps en temps sur l’autre versant retrouver la dizaine de Fauvettes mélanocéphales indigènes qui picorent les mures.
La matinée est finalement assez calme.
Pas de bouchons sur l’autoroute des migrations aviaires.
Quelques Martinets noirs en retard se dépêchent de rejoindre leurs camarades.
Apparaît alors un oiseau plus grand évoquant un faucon. En distinguant sa blanche poitrine, nous identifions un Martinet à ventre blanc solitaire.
Nous baissons les yeux, attirés par quelques beaux spécimens de lépidoptères.
Il est presque 11h00 lorsque nous montons à Notre Dame du Mai. C’est alors que surgit un jeune Milan noir. Il tourne un peu au-dessus du Sémaphore.
Puis il file vers l’ouest en passant au sud de la chapelle.
Il est midi passé, et nous commençons à plier les lunettes. C’est alors que depuis la falaise sud s’élève un Faucon.
Tout d’abord, nous pensons au Pèlerin en voyant la moustache.
Mais en examinant les photos, il s’avérera que c’est un Faucon d’Éléonore. Ses ailes et sa queue sont plus longues que le Pèlerin. C’est un adolescent âgé de deux ans, reconnaissable à ses ailes claires et striées.
Après cette belle observation, nous redescendons par la route. À mi-parcours, avant d’arriver à l’aire des Mascs, nous entendons des Guêpiers d’Europe.
Nous avons beau scruter le ciel, impossible de les voir.
Mais nous sommes récompensés par l’envol de notre jeune Faucon d’Éléonore.
Il nous offre un spectacle aérien de grande qualité avec plusieurs piqués, ses ailes repliées.
Nous partons alors avec un peu de nostalgie pour traverser la forêt de Janas.
Quelques Mésanges bleues et huppées viendront égayer notre retour.
F-M Z
Crédits photos : Henri Chich, Jean-Claude Burgard et François-Marie Zwank
Bibliographie : Le week-end dernier, j’ai lu » En vol » d’Alan Tennant.
C’est un vrai livre naturaliste, comme presque tous ceux des incontournables éditions Gallmeister, mais c’est aussi une œuvre engagée et captivante.
Vous pourrez suivre de très près la migration des Faucons pèlerins à travers le continent américain.