La chapelle de Notre Dame du Mai fut bâtie en 1625 suite au miracle
qui a sauvé de la foudre le gardien du feu de Garde.
Le sommet de la « Montagne de Sicié » est alors devenue un lieu de pèlerinage.
Les 14 bénévoles de notre groupe présents ce dimanche 1er octobre
se retrouvent sur ce site panoramique pour leur pèlerinage annuel.
Ils viennent célébrer les 24èmes Journées Européennes de la Migration. Nous avons accueilli une vingtaine de personnes, répondu à leur questions et quand l’occasion s’est présentée, ils ont participé à nos observations.
Les couleurs du ciel sont plus variées que le grand bleu auquel nous sommes habitués ici.
Cette entrée maritime durera toute la matinée.
Les coureurs à pied du trail de Sicié souffrent un peu moins de la chaleur ainsi.
Notons l’intelligence d’organiser ce genre d’épreuve en dehors des périodes de reproduction
de la faune et de la flore du massif.
(Tant pis pour les chasseurs et tant mieux pour le gibier)
Contrairement à ce qu’il se fait par exemple avec la course de VTT « les fantômes du Mai »
ayant lieu au printemps, et de plus la nuit, cumulant ainsi toutes les chances de perturber une nature déjà bien menacée. Le 21 mai, c’est pourtant sa fête officielle. Elle mériterait alors des visites moins intrusives, où nous pourrions profiter de sa beauté printanière sans la détruire.
Les nuages s’éparpilleront l’après-midi, nous permettant ainsi quelques belles observations.
Citons en particulier un Gobemouche noir type femelle posé dans un poirier sauvage pas très loin de nous. Il volètera un bon moment à la recherche d’insectes
afin de reconstituer ses forces. Il va devoir affronter un rude voyage.
En effet, ces jeunes passereaux traversent le Sahara d’une seule traite en moins de 48 heures.
Nous avons eu droit ensuite à un spectacle beaucoup plus aérien
avec deux couples de Faucons crécerelle. Leurs impressionnantes acrobaties à basse altitude,
parfois juste au-dessus de nous, sont entrecoupées de courtes pauses sur les arbres.
Plus tard dans l’après-midi, deux Busards Saint-Martin type femelle se laisseront observer assez facilement pour que nous puissions les identifier.
Nous n’avons pas l’occasion d’en voir souvent dans notre secteur.
Par contre, Les Bondrées apivores et les Éperviers d’Europe sont pressés. Ils filent directement vers l’ouest en suivant la cote pour profiter de l’air chaud montant des falaises.
Les Lépidoptères fidèles du Mai sont bien présents.
Le beauMachaonposé sur ses lichens de prédilection.
Merci aux bénévoles qui se sont succédés toute la journée : Aline, Béatrice, Christine, Francine, Monique, Sylvia, Guy, Henri, Jean-Claude, Jean-Marc, Jean-Marie, Laurent et Pierre.
Crédits photos : Peggy, Guy, Jean-Claude et François-Marie
F-M Z
Une réponse sur « Une Journée Européenne de la Migration à Notre Dame du Mai »
[…] Voir, par exemple les sorties précédentes, en Octobre 2016, et en Octobre 2017. […]
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