« Des rendez-vous à ne pas manquer !!
Samedi 1er et dimanche 2 juin le Jardin du Réal est ouvert au public pour des visites très sensorielles puisque les 5 sens sont au coeur du sujet.
La LPO est présente et samedi j’installe avec l’aide de Philippe notre stand à la croisée des chemins du jardin.
Dimanche c’est Caroline qui me rejoint.
Il est une évidence pour tous que, au coeur du jardin nos sens s’éveillent, nous sollicitent et nous questionnent.
Cinq sens ? c’est juste le début des 21 sens qui nous permettent notre connaissance et qui nous relient à notre environnement.
Deux journées de pur bonheur. Nous sommes sous le charme du chant flûté du loriot. le rossignol est infatigable, et les mésanges enchaînent les couvées …
Les visiteurs profitent de l’abondance de la végétation, de la beauté de la roseraie et de la paix des lieux.
Les échanges sont enjoués et bienveillants. Peu d’enfants mais les adultes ont mille questions et se prêtent volontiers au jeu de la migration.
Des personnes venant de Sydney nous sollicitent pour identifier dun oiseau australien, je cite : très moche et qui crie comme les singes ! en deux cliques ont écoute le cri du KOOKABURRA – Dacelo novaeguineae : martin-chasseur géant. Nous on le trouve très beau …
Un couple de Sanary nous signale la présence dans son jardin d’une centaine de capucins à bec de plomb. Ils se sont sédentarisés depuis 5 ans.
Une fois encore l’accueil de Frank et des amis du Jardin du Réal est un sans faute. Nous sommes invités à partager le repas de midi avec les partenaires de l’association.
Henri, botaniste de son état nous initie à la dégustation de Smilax aspera, nom scientifique de la Salsepareille d’Europe, la boisson préférée des Schtroumpfs ! ouf nous ne deviendrons pas bleues !
Dimanche après-midi l’orage menace mais nous serons épargnés, seule une averse vient rafraîchir le jardin.
Beaucoup de joie, de paix et des échanges fructueux.
Merci au Jardin du Réal qui s’avance certainement vers le label Jardin remarquable, donc, un refuge remarquable. »
Un bémol à ce week-end qui nous rappelle que la route est meurtrière pour la faune sauvage. J’ai trouvé une magnifique genette d’Europe victime nocturne sur la D413.
Nicole