Les prospections naturalistes vont bon train grâce à Élise et Marion.
Vendredi 15 avril, de 7h00 à 11h00, elles étaient au Domaine de l’Ermitage à Saint-Mandrier avec Valérie et Jean-Claude.
Si quelques oiseaux se firent remarquer, voir sur faune-PACA,
la timidité du soleil imposa de repousser l’inventaire des lépidoptères
prévu l’après-midi à une prochaine fois.
Rendez-vous est donné pour lundi 18 avril à 7h00.
C’est sur l’île du Grand Gaou à Six-Fours qu’Élise et Marion commencent les prospections.
Béatrice, puis François-Marie les rejoignent un peu plus tard.
Vers 10h30, Élise, Marion et François-Marie, se déplacent vers le Domaine de l’Ermitage.
Le ciel est limpide, l’air se réchauffe.
Nous sommes à la poursuite du Papillon vert.
Pas n’importe lequel, il s’agit de Callophrys avis, en français le Thécla de l’arbousier.
Il appartient à la famille des Lycaenidae.
« En France cette espèce est limitée à la région méditerranéenne où la femelle pond ses œufs sur l’arbousier dans le maquis. Le papillon est assez difficile à observer même sur les sites connus.
En plus l’Argus vert, Callophrys rubi, est beaucoup plus abondant sur ces même sites,
ce qui rend l’identification encore plus compliquée! ……
Par rapport à Callophrys rubi, Callophrys avis est plus grand et ‘plus vert’;
Callophrys rubi paraissant régulièrement plus bleuâtre dans ce biotope.
En vol Callophrys avis montre des tons brun clair du dessus
alors que Callophrys rubi est plus terne.
Le trait blanc qui traverse les ailes est habituellement complet chez Callophrys avis
et souvent moins marqué chez Callophrys rubi.
Le meilleur indice vient du dessous des massues antennaires
qui est largement envahi de brun-roux.
Le pourtour des yeux est légèrement brun-roux également.
Callophrys rubi n’a que l’extrémité de la massue antennaire brun-roux
et le pourtour des yeux d’un blanc pur.
Callophrys rubi a des pattes et des antennes bien ‘zébrés’
alors que ceci est moins marqué chez Callophrys avis. »
Ce genre de prospection, encore plus que les autres, demande une vue excellente
afin de déceler les Théclas dans les arbousiers.
Nous pouvons alors essayer soit de les photographier,
soit de les capturer à l’aide des grands filets à papillons.
Il nous semble bien apercevoir un Thécla de l’arbousier.
Mais tous ceux que nous capturons délicatement avec le filet ou l’appareil photo
sont de « banals » Argus verts.
Il va donc falloir continuer la quête au mystérieux papillon vert…
François-Marie
Liens utilisés et utiles :
Les Carnets du Lépidoptériste Français
Les Papillons du Rhône (69) ….. 2016
Une réponse sur « À LA POURSUITE DU PAPILLON VERT »
Merci pour cet article et pour ton aide 😉 Ce petit papillon a besoin d’être connu !