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La Seyne Sorties nature

Fabrégas, le samedi matin 7 décembre 2019

Les conditions sont idéales pour les 26 participants à cette balade naturaliste au domaine de Fabrégas. Un beau soleil, pas de vent, des oiseaux, et même des papillons.

L’avantage de cette balade est d’explorer des milieux variés.

Notre premier point d’observation, au rendez-vous initial, nous permet d’observer avec le soleil dans le dos une friche agricole préservée en zone de quiétude.

Les plantes nourricières s’épanouissant sur le talus du parking fermé pendant l’hiver font la joie d’une bonne dizaine de Serins Cinis.

Ils vont ensuite se reposer de l’autre coté de la ganivelle en sécurité.

Madame Cini avec sa poitrine striée à peine teintée de jaune

Et ci-dessous monsieur Cini avec le torse bien jaune sans stries.

La flore exubérante dans cette zone protégée attire de nombreuses autres espèces.

Les Tariers pâtres d’habitude moins timides restent éloignés.

Les Verdiers d’Europe, eux, s’approchent plus près.

Un couple de Fauvettes à tête noire vient prendre le soleil dans un amandier.

Monsieur en bérêt noir et madame qui domine avec son chapeau fauve.
Quel beau profil !

Les Rougequeues noirs sont toujours là. Monsieur a déjà sa belle livrée nuptiale qui le trahit même quand il se cache dans un pin.

Et madame, aux couleurs plus discrètes, semble séduite et le suit.

Les chants de deux Accenteurs mouchets sont perçus par Lucille et Olivier. Ainsi que le Rougegorge familier, il ne se prive pas de pousser la chansonnette en hiver. Ce passereau apparenté à la petite famille des Prunellidés fait partie des quelques hivernants venus des régions nordiques ou montagneuses chercher la douceur de notre climat méditerranéen.

Accenteur mouchet dans la zone de quiétude le samedi 30 novembre 2019

Nous nous déplaçons vers un autre milieu ouvert propice aux belles observations. Installés au bord de l’allée principale menant au « château », nous avons une vue parfaite sur les champs d’agriculture biologique. Les oiseaux en parfaits auxiliaires du jardinier sont là pour faire un festin avec les insectes ravageurs.

L’allée principale viabilisée tout récemment

Les Rougegorges familiers assurent la bande son avec une pointe de mélancolie.

Qui s’agite dans tous les sens ? C’est la Mésange bleue.

Posés sur les anciens tuteurs des tomates, la Bergeronnette grise et plus loin, le Tarier pâtre sont beaucoup plus zen.

À l’écart de ses congénéres, un Chardonneret élégant nous fait profiter de ses couleurs chatoyantes.

En nous déplaçant vers la forêt, nous rencontrons un Vulcain posé sur un arbousier en fleurs. Il fait partie de ces quelques papillons, tels que le Citron ou la Belle-Dame, qui peuvent hiverner en tant qu’imago dans un abri.

À l’orée du bois, nous sommes accueillis par les Pinsons des arbres.

Notre troisième point d’observation nous est naturellement imposé par les Roitelets avec leur acrobaties aériennes juste au-dessus de nos têtes.

Nous sommes sur la Voie Communale 101, reliant les Moulières à Fabrégas. C’est une des plus anciennes voies de La Seyne.

Deux, peut-être trois Roitelets à triple bandeau, difficile à dire tellement ils n’arrêtent pas de voleter dans tous les sens au milieu du feuillage, nous donnent le torticolis.

Roitelet triple bandeau
Roitelet triple bandeau
Roitelet triple bandeau

Dans le chêne voisin, un autre Roitelet se manifeste. Mais, en y regardant de plus près, celui-ci n’a pas de bandeau blanc, ni de sourcil noir, mais un oeil cerclé de beige clair. Il s’agit donc d’un autre hivernant, le Roitelet huppé.

le Roitelet huppé
le Roitelet huppé
le Roitelet huppé
le Roitelet huppé
le Roitelet huppé
le Roitelet huppé
le Roitelet huppé

Ces deux Roitelets sont les plus petits oiseaux d’Europe avec un poids d’environ 5 grammes. À titre de comparaison, un Rougequeue noir ou un Rougegorge familier peuvent peser jusqu’à quatre fois plus lourd.

Après quelques rotations du cou pour se remettre les cervicales en place, nous continuons vers le point d’observation suivant. Nous débouchons dans une prairie plus ou moins humide le long du ruisseau à sec de l’Oïde.

C’est le site des deux anciens moulins désormais en ruine.

Nous retrouvons un couple de Chardonnerets élégants.

Les Pipits farlouses sont des habitués de cette petite prairie.

Au total, ce sont 27 espèces différentes qui auront été observées lors de cette matinée bien agréable.

Pour plus de précisions, voir le comptage d’Olivier sur faunepaca.org

Les photos sont de Guy et François-Marie

A la rencontre des oiseaux qui peuplent nos jardins d’Hiver avec la LPO

 

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