Rappelons que le but de ce recensement national est de dégager le statut de conservation et les tendances d’évolution des espèces de rapaces nocturnes de France afin d’orienter les mesures de conservation adéquates. La méthode suivie est définie par un protocole rigoureux exécuté par plus de 2000 groupes d’observateurs répartis sur tout le territoire et affectés à autant de carrés de prospection de 5 km de côté dits carré centraux.
Le carré central de notre groupe LPO est situé sur les communes de La Seyne, Ollioules et Six-Fours.
Quatorze points d’écoute répartis entre les quartiers de Piédardant au nord et Reynier au sud ont été choisis, essentiellement pour les caractéristiques de leurs milieux : zones agricoles semi-ouvertes et pinèdes. L’écoute consiste à émettre à l’aide d’une enceinte acoustique, le chant de chaque espèce et d’écouter pendant une demi-minute l’éventuelle réponse du mâle (méthode de la repasse). Les chants des quatre espèces concernées sont émis successivement dans l’ordre suivant :
Chevêche d’Athéna, Hibou moyen-duc, Effraie des clochers, Chouette hulotte.
La première série de prospection a eu lieu au cours de trois sorties nocturnes
les 16,18 et 22 février derniers.
Malgré des conditions climatiques très favorables et l’absence de vent, les résultats sont maigres : seules deux Chevêches d’Athéna ont été entendues. À ce jour, aucune conclusion ne peut être tirée de ces résultats. Gageons que la deuxième série de prospection prévue début mai avec le retour d’Afrique du Petit-duc, donnera des résultats plus encourageants.
Laurent Mifsud