Le thème des Journées Européennes du Patrimoine 2014 ouvre la notion de patrimoine avec la présentation de sites où nature et patrimoine sont indissociablement liés.
La Seyne-sur-Mer s’associe avec la LPO du 17 au 27 septembre pour faire découvrir la vie sauvage auprès des monuments historiques.
C’est tout naturellement que le site classé du Fort-Napoléon dominant l’Espace Naturel Sensible (ENS) qui l’entoure a été choisi.
Pendant ces dix jours, l’exposition « A tire d’ailes » installée dans le Fort, permet au public de mieux comprendre les mystères de la migration des oiseaux.
Les personnes désirant s’initier à l’identification des oiseaux de nos jardins et forêts, étaient accueillies les samedi 20 et dimanche 21, toute la matinée dans le bois près du Fort.
Vingt dessins d’oiseaux étaient disposés dans les buissons ou dans les arbres tout au long de cinq postes d’observation. Lorsque les ornithologues d’un jour les trouvèrent, des jumelles et des posters leur furent donnés pour pouvoir les identifier. Les adultes comme les enfants se sont passionnés pour ce jeu.
Si ces journées se sont parfaitement déroulées, dans la bonne humeur et la convivialité, nous le devons à la Maison du Patrimoine, avec Julie Castellani et son équipe qui ne ménagèrent pas leurs efforts pour cette première collaboration avec nos bénévoles.
Ainsi que nos oiseaux migrateurs, le public n’a pas perdu le nord, puisque uniquement pour le week-end, ils furent 293 à venir nous voir.
Ce sont Ghislaine, Béatrice et Jean-Marc qui les accueillirent dans la salle de l’exposition le samedi, et Laurent le dimanche. Le mardi après-midi suivant, François-Marie a compté une quarantaine de visiteurs.
Aline et François-Marie, animateurs du jeu des jumelles ont pu faire mieux connaître les oiseaux qui nous entourent, d’abord le samedi : à 9h30 pour cinq adultes; à 10h15, six adultes et deux enfants; à 11h30, trois adultes ;
Puis le dimanche à 10h15 ce furent six adultes et cinq enfants et à 11h30 trois adultes et trois enfants.
Espérons que ces Journées contribueront à ce que le dernier des dix critères requis pour être au Patrimoine mondial de l’humanité :
» Contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique. » devienne une généralité, et s’applique le plus largement possible avant qu’il ne soit trop tard.
Aline et François-Marie Zwank