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ADORABLES COCCINELLES Conférence 13/10/22 TOULON

ZOOM sur les coccinelles par Eric Gabiot (SSNATV)

La nouvelle saison 2022-2023 des conférences naturalistes proposées par le groupe local LPO Toulon La Garde au Relais socio-culturel Peiresc débute ce soir, par cette première conférence sur les « petites bêtes à bon Dieu » présentée par Eric Gabiot, responsable de la section entomologie et Président de la SSNATV.

Tout d’abord, pourquoi ce surnom ?

La légende nous laissse le choix :

  • Ce petit nom viendrait du fait que les coccinelles étant les alliées des jardiniers car en dévorant les nuisibles des potagers, elles sauvent les récoltes, et du coup, c’est le bon Dieu qui les envoie.
  • ou, ce pourrait être aussi à cause de l’histoire de ce condamné à mort qui ayant sauvé la vie d’une coccinelle alors qu’il était sur le billot, a impressionné les juges par ce geste de bonté. Ceux-ci décidèrent de l’épargner. Le public présent y vit alors comme une manifestation divine d’où le surnom bête à bon Dieu.

Le nom de la coccinelle vient du latin coccinus, qui signifie écarlate, en référence à la couleur rouge classique de ses élytres.

Il existe des coccinelles de toutes les couleurs.

Plus de 5000 espèces réparties dans le monde entier, dont une centraine en France.

Le nombre de points ou de taches présentés par l’insecte ne définissent pas son âge mais détermine l’espèce.

On trouve des coccinelles avec 0,2,7,10,14 et 22 points !

La plupart des espèces présentes en France sont des coccinelles asiatiques.

Réputées pour être très voraces (la larve encore plus que l’adulte), l’INRA en a volontairement importé en France dans les années 80 pour lutter de manière biologique contre les pucerons. La souche choisie avait des ailes atrophiées et était peu mobile. Les coccinelles mangeaient les pucerons et puis mourraient…

Cela partait d’une bonne intention ! et puis… on connait la suite.

Importations « illégales », hybridation… l’espèce est devenue invasive.

Le cycle de vie de la coccinelle est commun aux insectes :

4 stades : œuf, larve, nymphe et adulte.

À la sortie de l’hiver, les femelles pondent des œufs d’une couleur jaune clair, sur la partie inférieure des plantes accueillant des colonies de pucerons.

Quelques jours après la ponte, les larves naissent.

Leur corps est tout mou, allongé et sans ailes.

Cela ne les empêchent pas de commencer immédiatement à se nourrir de leurs proies. L’appétit est féroce !

Une fois parvenue à son dernier stade, la larve s’immobilise sur une feuille pour se transformer en nymphe.

C’est le processus complexe de la métamorphose.

En hiver, les coccinelles cherchent un abri pour être au chaud, dans le jardin, sous un tas de bois, sous des feuilles mortes, dans un muret de pierres sèches, ou même à l’intérieur des maisons.

Elles se regroupent à plusieurs… elles s’aglutinent même les unes sur les autres.

Alors si vous en voyez dans votre environnement proche, laissez les tranquilles, elles ont mis leur vie au ralenti et sont dans un état que l’on appelle la « diapause ». Elles se « réveilleront » au printemps.

Un grand merci à Eric pour toutes ces petits détails et ces anecdotes qui ont attisé la curiosité du public et ont sûrement donné l’envie d’en savoir plus sur ces petites bêtes grosses voraces !

Katherine

Une réponse sur « ADORABLES COCCINELLES Conférence 13/10/22 TOULON »

Excellent reportage! Je sais enfin ce que sont ces petites bêtes sous forme de larves collées aux feuilles et verticales, personne ne pouvait me renseigner, des larves de coccinelles!! Merci!

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