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Loup gris (Canis lupus) - Crédit photo : Natur'AilesLes ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture viennent de publier un arrêté portant à 100 le nombre de loups à abattre chaque année. Plusieurs associations, dont la LPO, vont déposer un recours devant le Conseil d’Etat.

A peine un an après la publication du Plan Loup 2018-2023, déjà critiqué par les scientifiques et les citoyens, les pouvoirs publics empirent la situation en inventant de nouvelles mesures anti-loup, notamment la hausse du prélèvement qui passerait de 12 à 19% de la population totale estimée. Ces dispositions sont pourtant connues pour être inefficaces et dangereuses pour la survie du loup en France, et de nombreux scientifiques (Expertise scientifique de mars 2017 et Note technique de février 2019 du Muséum National d’Histoire Naturelle et de l’ONCFS, avis défavorable du CNPN, études internationales) ont émis des avis défavorables à ce projet.

La consultation publique en ligne sur le projet d’arrêté a également recueilli près de 10.000 avis, défavorables à plus de 80%. Une fois de plus, le Ministère a choisi de ne pas suivre l’avis majoritaire et de passer en force. D’ailleurs, dès le 28 mai, les deux ministères avaient déjà informé par communiqué de leur décision d’augmenter les quotas, avant même la fin de cette consultation publique.

Les taux de prédation attribués au loup ne baissent toujours pas en France malgré l’augmentation continue des abattages, aujourd’hui 6 à 10 fois plus élevés que chez nos voisins de l’UE. Tous les éléments pointent plutôt vers des insuffisances dans les dispositifs de protection des troupeaux.

Associée aux associations ASPAS, FERUS et SNPN, la LPO demande:

  • Une évaluation rapide de l’impact des tirs déjà effectués depuis de nombreuses années sur la prévention des attaques comme annoncé dans le Plan national loup (PNL) et comme demandé par nos associations depuis plusieurs années.

  • Une véritable ingénierie de protection s’appuyant non seulement sur le triptyque berger / chiens de protection / parc de contention mais aussi sur l’expérimentation de nouveaux moyens d’effarouchement et de protection (Fox light, Fladries, etc.)

  • La mise en place, dès l’été 2019, d’une conditionnalité des indemnisations des dommages au contrôle de la mise en œuvre effective des moyens de protection.

  • L’engagement formel de l’État à respecter le statut de protection du loup en respect de nos engagements internationaux.

  • L’abandon complet de ces tirs de loups inutiles.

  • Cet arrêté et ses nouvelles mesures étant en contradiction avec le droit communautaire et national, nos associations vont présenter un recours devant le Conseil d’Etat dans les plus brefs délais.

 

Source : https://www.lpo.fr/actualites/loup-l-etat-privilegie-les-abattages-inutiles-plutot-que-la-protection-des-troupeaux

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