Le 10 mai 2022, Vaucluse Provence Attractivité a co-animé avec les consultants du cabinet Colibri Tourisme, mandaté sur cette mission, un séminaire sur la transition éco/slow tourisme en Vaucluse, intégrée au schéma départemental touristique 2020-2025 afin de positionner le Vaucluse comme destination d'excellence écotourisme.
Inauguré par Pierre Gonzalvez, Vice-président du Conseil départemental de Vaucluse et Président de VPA, ce rendez-vous a rassemblé plus de 70 représentants du service de développement Touristique et Attractivité du Département, des 3 chambres consulaires, des 2 Parcs naturels régionaux du Luberon et du Mont-Ventoux, d’EPCI, d' offices de tourisme intercommunaux, OGS, de syndicats vignerons, des fédérations départementales de la pêche, du canoë, de la randonnée pédestre, d'hébergeurs, de producteurs, de gestionnaires de sites de visite, de prestataires d’activités et des associations environnementales comme le CPIE de Vaucluse et la LPO Provence-Alpes-Côte d'Azur. L'objectif étant de répondre aux défis environnementaux, économiques et sociaux impactant le tourisme qui se sont accélérés depuis la crise sanitaire.
A l'issue de la séance plénière au cours de laquelle ont été présentés les résultats du diagnostic, des ateliers d’échanges thématiques se sont déroulés autour des enjeux pour identifier les actions à développer, parmi lesquelles :
- Partager une gouvernance du tourisme responsable,
- Favoriser les démarches transversales,
- Repérer/qualifier/structurer les offres en terme de slow et d'éco-tourisme en Vaucluse,
- Accompagner les acteurs
Mais qu'est-ce que l'écotourisme et le slow tourisme ?
sont des pratiques touristiques, correspondant à des offres concrètes, qui respectent en totalité les démarches du tourisme responsable. Ces deux formes de tourisme s’appuient en outre sur des composantes communes – ce sont toutes deux des offres touristiques basées sur la protection, le respect, la valorisation et la découverte des patrimoines naturels et culturels, matériels et immatériels, et qui contribuent au bien-être et au devenir durable des communautés locales, au développement raisonné et maîtrisé de leur cadre de vie, et qui encourage leur participation à la gouvernance du développement territorial ainsi qu’aux activités touristiques- et sur des composantes propres à chacune.
L’écotourisme est un tourisme qui sensibilise, informe, initie, voire forme, le visiteur en matière de nature et d’environnement, d’écologie et d’écosystème, s’inscrivant en totalité dans la prise de conscience des problématiques contemporaines et aux urgences actuelles liées aux évolutions climatiques, à la destruction des équilibres naturels, à la nécessaire révision des comportements et des pratiques humaines, à la protection des territoires, des sites et des populations… Les composantes éducatives et celles liées à la médiation à l’environnement (pris dans son sens large des composantes patrimoniales du territoire) sont donc le cœur de l’offre écotouristique.
Le slow tourisme possède quatre composantes incontournables, dont deux particulièrement spécifiques, que sont l’expérience du visiteur et les attentions portées au temps, aux temporalités des moments de l’expérience. C’est un « tourisme » qui s’appuie sur la découverte sensible des territoires, de leurs habitants et de leurs patrimoines et qui privilégie la qualité, l’intensité, la réalité de l’expérience en invitant le visiteur à prendre son temps pour ressentir et vivre les moments partagés et les instants exceptionnels, au détriment de la quantité, de la rapidité, de l’accumulation de pratiques et d’activités artificielles, déconnectées du territoire, voire prédatrices.