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Le départ des Hirondelles

Jeudi 28 septembre, il est 6h15 lorsque j’arrive au parking de la forêt de Janas.
À peine le pied posé à terre, j’entends le ke-wouit caractéristique de dame Hulotte
venant du coté des Baruelles. Un mâle vers la maison forestière
commence à lui répondre alors que Guy se gare.
Puis un autre mâle leur répond plus vers l’ouest.
Ce chouette petit trio justifie déjà ce rendez-vous bien matinal.
Nous sommes 4 bénévoles courageux :
Christiane, Guy, Henri et François-Marie à affronter les ténèbres de la forêt.
Le premier rapace avec le double tombolo de Giens au fond.

Il ne fait pas bien jour à 7h15 alors qu’un premier rapace nous nargue au-dessus de la mer.

Les îles d’or
Les Rougegorges familiers, réapparus depuis hier dans nos jardins du littoral,
sautillent en ombres chinoises sur le chemin des Terres Gastes.
Un petit rongeur revient du bord de mer après avoir dégusté ses graines bien salées par les embruns. Il traverse la piste tranquillement devant moi et va se cacher sous une grosse pierre, à l’abri des Faucons crécerelles qui se mettront en chasse dès que le jour sera levé.
Nous établissons un premier poste d’observation au pied du Sémaphore.
Un Faucon crécerelle fait le tour du cap Sicié à 7h45 à la recherche de son petit-déj’.
À 8h30, les premières Hirondelles de fenêtre arrivent.
Guy et Henri ont bien du mal à suivre les Hirondelles avec leur zoom.
Nous en compterons plus de 160 au cours de la matinée.
Un Martinet pâle et trois Hirondelles rustiques se distinguent au milieu.
Cinq minutes après, ce sont deux Grives draines qui s’envolent depuis la garrigue
et filent directement vers l’ouest.
18 Pigeons ramiers, un gibier fort prisé des chasseurs s’en vont vers le sud.
Nous revoyons et entendons encore des Becs-croisés des sapins,
une quinzaine volant du sud-ouest vers le nord-est et arrivant toujours de la mer.
Ce n’est qu’à partir de 10h30 qu’apparaitront à nouveau des rapaces.
Deux Éperviers d’Europe et deux Bondrées apivores
prennent les courants thermiques le long des falaises, puis s’en vont vers l’ouest.
Un autre filera directement vers le large sans être identifié.
En redescendant à midi, nous croisons une Perdrix rouge, pas très farouche,
certainement une survivante du dernier relâcher des chasseurs.
Restes au repos, chasseur, pendant que les Grives prennent le large.
Souhaitons lui bonne chance, ainsi qu’à tous les autres oiseaux en halte migratoire.
Bien fatigués et affamés, ils aspirent certainement à autre chose qu’un coup de fusil.
Une Mégère nous montre le beau verso de ses ailes
Toujours un papillon pour finir.

 

 

Crédits photos : Guy, Henri et François-Marie

 

 

F-M Z

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