Jeudi 28 septembre, vers midi, je reçois un appel pour un oiseau en détresse
dans le jardin d’un particulier à La Seyne-sur-Mer.
Valérie et moi allons chez la personne, chemin Jean Ghibaudo avec une caisse.
Mais nous n’en avons pas besoin car l’oiseau est déjà dans un carton.
Il ne semble pas blessé, juste un peu affaibli.
Il ne semble pas blessé, juste un peu affaibli.Après un temps de réflexion, nous identifions un Râle d’eau.
C’est un oiseau assez farouche, qui ne se laisse pas observer facilement.
Il habite dans les zones humides. Il est plutôt sédentaire, mais les individus nordiques viennent passer l’hiver sur le pourtour méditerranéen. Comme les marais propices à ces oiseaux d’eau n’existent plus depuis longtemps sur la commune, nous pouvons supposer que son apparition chez nous est due à une halte migratoire.
Cela démontre l’intérêt de conserver un territoire accueillant
pour ces oiseaux à bout de souffle, en respectant la Trame Verte et Bleue par exemple.
La dernière fois que nous l’avions observé, c’était le 30 décembre 2016 au Parc Braudel.
Nous remercions Monsieur Jean-Luc Bigeard, adjoint au maire délégué à la prévention des risques et aux secours. Il a très bien réagi en nous appelant après avoir sauvé cet oiseau des griffes de son chat et l’avoir mis à l’abri dans un carton.
Nous le portons ensuite chez le vétérinaire le plus proche pour des soins plus appropriés.
Rien de grave n’est diagnostiqué. Après un bon repas et une nuit de repos, le convalescent
est transporté par le vétérinaire, ancien bénévole de notre groupe, aux Salins d’Hyères.
Il trouvera là le gite et le couvert et pourra s’abriter des prédateurs.
F-M Z