LAGUNE DU BRUSC
Samedi 14 janvier 2012
Organisée par Laurent.
9h – RV près du pont le qui enjambe « le petit pas du coq », l’isthme entre la mer et la lagune.
La lagune du Brusc est un site d’exception, aujourd’hui protégé et intégré dans le périmètre Natura 2000 du Cap Sicié.
La nature y a longtemps été malmenée, dégradée par la sur-fréquentation humaine. Le petit Gaou servait de parking automobile et le Grand Gaou de camping !
La lagune est peu profonde, 1 mètre tout au plus. Des panneaux indiquent la présence d’herbiers de posidonies. C’est un milieu riche et extrêmement fragile.
La navigation et le piétinement y sont interdits, seules sont autorisées les embarcations à fond plat et à propulsion propre, du genre canoë kayak et aviron.
Sur l’eau, nous observons une colonie de mouettes rieuses (plus de 60) et quelques grands cormorans impassibles, juchés sur des piquets
Le petit Gaou est un large promontoire rocheux parsemé d’îlots de régénération naturelle. Une statue imposante est plantée là, en plein milieu, impossible de l’ignorer : une copie d’un nu du sculpteur d’Aristide Maillol (on aime ou pas !).
La vue est panoramique : la pointe du Gueirouard, et, en toile de fond le cap Sicié.
Sur un rocher, un groupe de grands cormorans se repose, l’un ouvre ses ailes en croix, sa silhouette se découpe dans le Soleil. Des corneilles noires passent près de nous en craillant.
Nous arrivons sur le Grand Gaou (12 hectares). En longeant la mer face aux Embiez, nous observons aux jumelles un corvidé en piqué (trop loin pour déterminer exactement l’espèce). Nous croisons à nouveau plusieurs grands cormorans, des pigeons bisets, 2 ou 3 pies, 3 corneilles. Un limicole (non déterminé) passe au ras de l’eau. Un peu plus loin, 3 goélands leucophées sont posés sur un écueil. Nous entendons le chant d’une fauvette mélanocéphale dans les buissons.
Aux abords d’une petite crique, nous surprenons un martin pêcheur qui s’envole et disparait en rasant la surface de l’eau.
Nous poursuivons notre marche entre mer et pinède. Des pins d’Alep déformés par les vents ont poussé pratiquement couchés à terre. Une dizaine de pies bavardes passe en criant non loin de nous. Au moins 2 autres fauvettes mélanocéphales chantent dans les buissons.
Sur le chemin du retour, nous croisons 2 pinsons des arbres et au moins 4 rouges gorges familiers.
Il est presque midi, notre sympathique balade d’observation s’achève.
Un relevé précis des oiseaux a été fait par Laurent dans le cadre des Wetlands.
Katherine