Ambiance printanière pour cette sortie d’hiver. A l’heure du rassemblement, le gros souci est le stationnement : aux Baux les stationnements sont très chers et …les garde- champêtres vigilants !
Ca y est, nous y sommes tous, une quinzaine, partis scruter les falaises du château.
Va et vient d’une femelle de monticole bleu, cris et chant des fauvettes mélanocéphales dans les buissons en contre- bas ; des serins cinis font diversion. En vol, choucas et quelques hirondelles de rocher. La température monte mais pas de rapace. Un rouge-queue ? Non, un mâle de monticole bleu, la couleur est plus foncée, le bec plus fort. La silhouette est caractéristique.
Le fameux tichodrome serait-il déjà reparti dans les Alpes ou de l’autre côté de la falaise ? Sur l’esplanade, nous admirons le paysage, les premiers arbres fleuris, la douceur des lignes, les oliveraies avec les crêtes des Alpilles.
C’est calme : il faut se rendre à l’évidence, pas d’effervescence dans les buissons. Nous voici à évoquer la chute dramatique des effectifs des oiseaux dits « communs », mentionnée dans les articles du Muséum.
Reprenons le sentier, le vallon humide des fauvettes à tête noire s’affairent avec quelques pinsons, eux en haut des arbres.
Regardez ! Sur la corniche ! il court, un écureuil roux.
Et là-haut posée ? une grive musicienne ; 5 autres circulent.
Au village, nous nous perdons dans les ruelles. Laurence, nous fera la surprise, par une de ces photos, d’un accenteur alpin.
L’heure est chaude, un vulcain, une piéride et, dans le creux d’un arbre taillé, une mésange huppée se nourrit.
RDV à notre prochaine conférence le 9 mars à la maison des associations d’Arles, sur la biodiversité des Alpilles par F. Pawlowski.