Par un vent glacial, une trentaine de courageux, dont 3 enfants (et ils n’ont pas été les moins passionnés et attentifs !) se sont réunis samedi 4 avril pour la maintenant traditionnelle NUIT DE LA CHOUETTE.
Dans un premier temps, nous nous sommes retrouvés au centre aéré de VALBACOL (que nous remercions de leur accueil) pour la projection du très beau film LES AILES DE LA NUIT, avec des image émouvantes de bébés chouettes (mais pas seulement). le film a été suivi de quizz’s sur les cris d’oiseaux du film, d’observation de pelotes de rapaces et de plumes. Là encore, les enfants ont été les plus mobiles et intéressés.
Nous nous sommes alors séparés en 2 groupes: le premier groupe est allé chasser les amphibiens du plateau avec François GRIMAL, le second écouter les rapaces nocturnes avec André RENOUX.
Cheminant à l’abri de collines ou dans des thalwegs profonds à la tombée de la nuit, le premier groupe n’a pas souffert du froid: lapins et perdreaux, milans noirs, orchidées, nurserie avec têtards de crapauds calamites et de pélodytes ponctués ont entrecoupé la ballade jusqu’à la lavogne de Gourgoulousier. Nous avons alors pu observer des pontes de crapaud calamite dans une lavogne remplie d’eau claire, avec un fond de sédiments fins. La vie a reconquis la lavogne.
Attendant la nuit, nous avons pique-niqué dans un fond de vallée à proximité d’une chute d’eau, malheureusement tarie. Une expérience rare à la nuit. Repartis avec une prudence de sioux, nous avons surpris un crapaud calamite qui a eu ses 15 minutes de célébrité sous le feu des lampes de poche, frontales et autres flashs. Il a dû être soulagé quand nous l’avons relâché dans la lavogne, et observé sa respiration tranquille en surface, apparemment il n’a pas été traumatisé.
L’autre groupe a eu moins de succès, arrêt rapide de l’observations sans chouette hulotte par peur des chutes de branches, le grand-duc sans doute plus malin que nous était resté dans son lit en attendant la fin du mistral, heureusement, 6 milans noirs nous survolent, sauvant la sortie.
Retour tranquille, en discutant et profitant de la douceur du vent portant. Une bien belle soirée, à l’an prochain.