Mercredi de garde

Ce mercredi j’étais de garde à la maison de la nature afin de permettre aux salariés de la LPO de s’offrir une semaine de cohésion aux iles Caïman.
Je formais un duo de choc avec Macha, tel « Chapeau melon et botte de cuir », « Bonny et Clyde » ou « la belle et le bête ».
– 09h30 – ouverture du Portail – Rien à signaler.
– 09h33 – un pouillot fait le pitre devant nous.
– 09h35 – un rougequeue fait de même
– 09h40 – ouverture de l’agence de le LPO
– 09h42 – allumage des lumières
– 09h43 – la longue vue est en place sur la terrasse
– 09h44 – décision est prise de travailler dehors, mise en place de la table devant l’agence.
– 09h45 – test du téléphone concluant, on est prêt à accueillir les pèlerins.
– 09h49 -le couvert est dressé afin de préparer la venue de Sylvia, Marc et leurs deux petits monstres (chamallow, fraise tagada; Bière et pastis).
– 10h00 – Marc n’étant pas là, nous commençons l’apéro pour le faire venir.
– 10h15 – on est a sec de pastis, heureusement nous mettons la main sur la réserve secrète des salariés.
– 10h19 – Toujours pas de Marc, on se console avec un calva de 15 ans d’âge.
– 10h25 – un rougegorge chante
– 10h30 – c’est déjà l’heure de manger, le temps de faire le feu et les chipos sont déjà prêtes.
– 10h45 – y’as pu de bière et de scotch, vivement que Marc arrive avec le ravitaillement.
– 11h02 – deux personnes rentrent dans la boutique. Je leur vends deux dépliant gratuit à 15 euros pièce.
– 11h10 – j’ai mal au crâne.
– 11h15 – j’instaure des tours de gardes afin de ménager les forces de l’équipe, je ferais la sieste en premier jusqu’à 15h00, ensuite Macha me relaiera jusqu’à 15h15.
– 11h18 – pas moyen de trouver un lit dans cette bastide (je vais me syndiquer, pour faire changer ça)
– 11h19 – je vais faire pipi.
– 11h25 – je confectionne un lit de fortune avec tout les dépliants que je peux trouver.
– 14h32 – un barouf me réveille en sursaut, un enfant a fait tomber une oeuvre d’art exposée au 1er étage.
J’explique gentiment aux parents que si ils ne veulent pas finir à Alcatraz avec Caroline comme gardienne, ont peut s’arranger à l’amiable moyennant finance.
– 15h10 – j’ai toujours mal à la tête et ce ce rougegorge qui chante encore plus fort.
– 15h24 – un malotru rentre dans le vestibule sans s’essuyer les pieds, je lui apprends la politesse à coup de pelle.
– 15h32 – Macha parle encore et encore, j’en peux plus et Marc qui n’est toujours pas là. Tant pis je finis les fraises Tagada.
– 15h45 – IL faudrait vraiment songer à réguler les rougegorges qui gueulent trop fort, je vais en parler à Mr Schraen.
– 15h52 – Je vomis, les fraises, sans doute.
– 16h00 – Plus qu’une demi-heure avant ma libération, en plus y a plus rien à boire à part de l’eau.
– 16h10 – je range la longue vue
– 16h12 – la table est rangée
– 16h15 – extinction des lumières
– 16h28 – fermeture de l’échoppe
– 16h30 – expulsion manu-militari des derniers visiteurs. Les restes des récalcitrants sont soigneusement dispersés dans le bayou.
– 16h32 – fermeture du portail et relevage du pont-levis.
– 16h35 – j’ai toujours mal à la tête.
– 17h10 – un suppo et au lit.