L’oiseau du mois.
La Huppe fasciée
( Upupa epops .von Linné 1758)
Chez cette espèce pas de dimorphisme sexuel , et comme les différents sexes sont dépourvue de grololos et de trililis, la distinction entre les papas et les mamans est assez difficile.
Son nom scientifique Upupa, lui vient de son chant « Houpoupoup » très caractéristique, elle possède néanmoins d’autres cris moins connus et plus disgracieux.
Insectivore stricte , la huppe se nourrit sur et dans le sol de gros invertébrés (escargots, milles pattes, larves d’insectes divers) nous évitant en partie de voir nos siestes estivales saccagées par des myriades de cigales cacophoniques.
C’est la seule des 4 espèces de Huppes a être migratrice, la Huppe d’Afrique et celle de Madagascar ayant le bon ton de rester chez elles. Quant à celle de Sainte-Hélène, elle a disparue.
Cavernicole, elle élève en Europe une seule couvée de 5 à 7 œufs couvés 16 jours, les Huppons s’envolant à l’âge de 4 semaines. Son nid est très mal tenu.
Les adultes n’évacuant pas les fientes et la production par les jeunes de secrétions malodorantes protège le nid d’éventuels prédateurs à l’odorat subtil et délicat.
Cette impression de saleté a donné l’expression « Sale comme une Huppe ou Hoppe » puis par déformation Salope. (Vous pourrez vous la péter à la machine à café, maintenant),
Elle arrive chez nous vers février/avril pour repartir en août/septembre, toutefois à Hyères des individus hivernent depuis déjà 8 ans (encore un miracle du réchauffement climatique).
En vous souhaitant à tous une bonne année 2024,
Le mois Prochain
La Bouscarle de Cetti ou le Macareux du Gapeau
Gilles
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La Huppe est mon totem.
Huppe, je te salue, guide des hauts chemins et des vallées profondes, toi qui t’en fus (heureux voyage !) jusqu’au royaume de Saba et qui revins chanter sa reine à l’oreille de Salomon ! Son coeur en fut tant enivré qu’il t’en murmura ses secrets. C’est à cet honneur que tu dois le plumet qui couronne ta tête.
Huppe, toi qui fut le guide infaillible des cavaliers de Salomon, te voilà tête de file pour guider un groupe de trente oiseaux pélerins à la recherche de leur roi Simurgh. Tu les guidera à travers sept vallées jusqu’au sommet du mont Qaf et atteindre à la fin de leur quête, leur « moi profond » ….
A lire, peut-être, La conférence des oiseaux de Farid ed din Attar.
Nicole
4 réponses sur « l’oiseau du mois »
La Huppe est mon tomtem.
Huppe, je te salue, guide des hauts chemins et des vallées profondes, toi qui t’en fus (heureux voyage !) jusqu’au royaume de Saba et qui revins chanter sa reine à l’oreille de Salomon ! Son coeur en fut tant enivré qu’il t’en murmura ses secrets. C’est à cet honneur que tu dois le plumet qui couronne ta tête.
Huppe, toi qui fut le guide infaillible des cavaliers de Salomon, te voilà tête de file pour guider un groupe de trente oiseaux pélerins à la recherche de leur roi Simurgh. Tu les guidera à travers sept vallées jusqu’au sommet du mont Qaf et atteindre à la fin de leur quête, leur « moi profond » ….
A lire, peut-être, La conférence des oiseaux de Farid ed din Attar.
Joli commentaire historico-poétique ou poético-historique ! Merci Nicole
Bravo pour cet article .
Et encore, c’est la version tout publics.