La saison d’inventaire des nids de Martinets est close. Elle aura duré de fin Mai au 11 juillet avec 11 interventions de groupe. Les bénévoles de 2 à 8 ont, semble-t-il, bien apprécié les virées vespérales en vieille ville les yeux au ciel, mais certains souffrent encore de douleurs cervicales…
Nous avons eu le plaisir d’accueillir et initier Maxime, responsable du service Environnement de Bormes les Mimosas qui a commencé la prospection là-bas.
Les températures n’ont pas atteint les sommets de l’an dernier, le vent était fréquent et, ainsi que nous l’avions observé en 2023, les habitudes comportementales des oiseaux de sont modifiées :
leur fréquentation « en zone basse » a eu lieu le matin tôt et dans l’après-midi, observation confirmée par Audrey et Gérard à Solliès.
Des groupes font des rondes endiablées à proximité d’un spot de toit.
42 bâtiments ont été identifiés cette année abritant de nombreux nouveaux nids, sans doute occupés par des jeunes adultes . Les farandoles volant dans les rues ou en hauteur se composaient de beaucoup de petits gabarits, manifestement davantage que les années précédentes.
Nous nous sommes beaucoup interrogés sur l’incidence de la présence d’insectes sur les couches de vol des martinets, de la pression atmosphérique sur la hauteur de présence des insectes…Bref, l’expertise d’un entomologiste serait souhaitable, pourquoi pas en inviter un à une réunion ?
D’autre part, le travail des derniers 5 ans commence à porter ses fruits quant à l’installation de nichoirs artificiels : cette année, 1 nichoir au 11 rue du Fenouillet, 1 nichoir au 3 rue du Temple, 3 nichoirs au 18 rue Franklin et l’installation de plusieurs tunnels dans des conduits d’aération des combles au 12 avenue du Général de Gaulle.
Grâce au travail de Katherine Dubourg, les entreprises toulonnaises travaillant sur Hyères sont informées, il s’avère plus facile de communiquer dans les réunions de chantier…
À noter qu’ il nous semble préférable quand ils existent, de privilégier l’aménagement des trous (de boulins ou d’aération de combles aux nichoirs artificiels) , ces derniers respectant l’habitat naturel des oiseaux, pour des raisons d’esthétique de façade , pour empêcher le bouchage des trous à cause des pigeons et aussi pour le faible coût des tunnels
Mais le travail ne s’arrête pas là : toute l’année, la vigilance est de mise à propos des échafaudages de réfection et rehaussements de façades, dépose de toits.
C’est en rencontrant (parfois après moult courriels) tous les intervenants aux réunions de chantier que notre intervention peut aboutir . Toute bonne volonté est bienvenue par signalement d’échafaudage avec nom de l’entreprise, tel. et de l’architecte ….
Merci à tous et toutes pour votre agréable présence et votre regard affûté
Hélène
4 réponses sur « Martinets « c(o)uvée 2024 » »
bravo Helene j espère que tu peux de nouveau regarder tes pieds
Hihi maintenant je suis sur les fourmis !
Super boulot. Merci Hélène
C’est un travail d’équipe, sans vous tous, rien de possible !