l’oiseau du mois

Cisticole des Joncs (Cisticola juncidis; Rafinesque 1810).

Cet oiseau androgyne vit dans les milieux ouverts, prairies d’herbes hautes, marais.
Le mâle n’ayant pas de trilili et la femelle de grololo, il est impossible de distinguer l’une de l’autre, c’est pourquoi personne ne sait si on doit dire un ou une cisticole.

Leurs seules différences, le mâle chante et coud, la femelle pond et couve trois fois par an.
Fainéant, le cisticole reste ici l’hiver ayant la flemme de traverser la mer pour crever de chaud en Afrique.
Essentiellement insectivore, il se goberge d’araignées, dont le mâle utilise les toiles pour tisser le nid familial.

La Cisticole est composée de deux parties de taille égale, l’avant qui chante (chez le mâle) et l’arrière qui fait popo et pond (chez la femelle).
C’est le seul représentant de sa famille en Europe, séparé par l’Atlantique de son cousin de Jamaïque le Cisticole des joints (Cisticola cannabis; R.Marley 1972).
Le mâle passe ses journées à faire le couillon en volant de façon ondulée en criant Tchip, Tchip de façon régulière. Les deux sexes adeptes de Jean Claude Van Dame aiment se la péter en posant sur les plantes en grand écart facial

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Le mois prochain.

Les rougequeues noirs et à front blanc ou les Macareux du Gapeau.

Gilles