les oiseaux du mois

Les Chevaliers

Tant pis pour les férus d’armure, les passionnés de Bayard et Duguesclin, les fous de Kaamelott, on ne vas pas parler d’épées et de boucliers, mais de piafs,

Cet article s’adresse a ceux qui:

1, savent distinguer un oiseau d’une grenouille ou d’un hérisson,

2,savent distinguer parmi les oiseaux un limicole d’un rapace,

3,savent identifier parmi les limicoles, les chevaliers des pluviers, barges, bécasseaux et autres ragondins,

Les autres à vos bouquins, si vous voulez rester au niveau de la classe.

Les chevaliers ont une fâcheuse tendance à passer l’été en Scandinavie et en Russie dans un but de fornication, puis de repartir vers les pays chauds d’Afrique et d’Europe du sud l’hiver venu.,

Comme la plupart des limicoles les chevaliers aiment patauger dans la boue et la flotte pour se nourrir de mollusques, invertébrés et vers divers, Ils sont tous clair dessous et foncé dessus mais quelques nuances permettent de les distinguer.

Nous allons passer en revue les sept plus courant d’entre eux, en omettant les Chevaliers bargettes et stagnatiles, peu observés par ici, (et donc je n’ai pas de photos)

Pour le chevalier bargette il faut demander

Grand guignette à long bec. Marc

Le Chevalier Sylvain, (Tringa glareola)

 

Le Sylvain se reconnait essentiellement à son sourcil clair bien marqué situé  au dessus de l’oeil, son poitrail est finement moucheté, son bec et relativement court et robuste. Son cri et un Tchiip Tchiip caractéristique,

Le Chevalier culblanc, (Tringa ochropus),

 

Celui ci se distingue du Sylvain par un sourcil beaucoup moins visible, un bec légèrement plus long et par une démarcation nette entre les parties blanches inférieures et foncés supérieures, Son cri est un Tchiip Tchiip moins caractéristique que son prédécesseur,

Le Chevalier Guignette (Actitis hypoleucos),

 

C’est le seul de la bande a avoir la partie blanche qui remonte sur l’épaule, en vol une bande alaire blanche est visible, Son Tchiip Tchiip est autant caractéristique que celui du culblanc, mais moins que le Sylvain,

 

Le Chevalier Aboyeur (Tringa nebularia),

 

Visuellement on le reconnait au sol, par son bec légèrement retroussé vers le haut et ses pattes gris verdâtres, En vol, une grande tache blanche remonte de sa queue jusqu’au milieu de son dos,

C’est le seul qui ne fait pas Tchiip Tchiip mais Ouaf Ouaf,

Le Chevalier Gambette (Tringa totanus)

Le Gambette possède des pattes rouges ou orangés selon la saison, un bec droit et épais,

En vol, c’est le seul a avoir les bords de fuite de ses ailes en blanc, Son Tchiip Tchiip est moins caractéristique que les autres,

Le Chevalier Arlequin (Tringa eurythropus),

 

Un long bec fin, légèrement crochu, marqué de rouge à sa base et de longues pattes orangés caractérisent l’Arlequin, Un cigare blanc est visible sur son dos lorsqu’il vole sous vous.

Son cri est un Tchiip Tchiip trés caractéristique.

Le Chevalier crabu (Ardeola ralloides)

 

Malgré son nom, la plupart des ornithologues (c.a.d. tous sauf moi) ont tendance à classer le crabu dans la famille des Hérons. C’est le seul des Chevaliers qui se nourrit de poissons et de batraciens,

De longues plumes sur sa tête lui font une coupe rasta du plus bel effet, Son cri est un Tchiip Tchip différents des autres, Lui aussi migre en Afrique en hiver, mais il peut se reproduire dans nos contrées,

Merci pour votre attention,

Cette étude n’aurait pas été si détaillée et précise sans l’expertise, les connaissances techniques et la disponibilité de l’équipe des salariés des vieux salins que je tiens à remercier ici,

Merci aussi à Marc, qui grâce à une relecture aiguisée, permet à ce texte de n’avoir pas plus d’une faute par phrase,

Gilles