Lieurette en cinquante nuances de gris

L’automne est là,
Fini les T-shirts et shorts, bienvenue aux polaires, doudounes et bas résilles de saison.

Ce matin 4 octobre, 9°C, temps menaçant nous sommes 8 à la Lieurette pour tenter d’y dénicher, bouscarles, cisticoles et marouettes,
Bon, pour la Marouette on n’a pas été déçu, On pensait en voir zéro et effectivement on n’en a pas vu.
La Bouscarle comme à son habitude chante mais reste planquée.
Le premier étang est vide d’eau et donc d’oiseaux,

Plus de chance au deuxième,

où sont observé deux hérons cendrés,

un héron garde-boeufs, mais sans ses boeufs , deux aigrettes garzettes, sept Sarcelles d’hiver,

un chevalier culbanc et un martin-pêcheur.

L’occasion de faire un rappel sur les ardéidés les plus courants, En bref : blanc, moyen et bec jaune c’est un héron garde-boeufs ;

blanc, moyen et bec noir : aigrette garzette ;

grand, blanc et bec jaune : grande aigrette ;

très grand, blanc, quatre pattes, pas de bec : cheval camarguais ;

beau gosse Nikon à la main, volubile : Gilles.

Le champs de chardons séparant l’étang du Roubaud est l’occasion de voir un vol mixte de passereaux regroupant Chardonnerets, Serins, Pinsons, Tarins et autres en multitude,

Ces oiseaux ayant tendance à se regrouper en bande pour passer l’hiver.

Le retour le long de la Sauvette fut l’occasion de voir des bergeronnettes, des gallinules et deux martins pêcheurs.
Il est 11h30, la pluie commence à tomber, il est temps de rentrer dans nos foyers,

En vrai spartiates, et contrairement à certains groupes qui ne pensent qu’à abréger leurs visites afin de ripailler, nous nous séparons sans partager de bouffe comme de vrais athlètes et ascètes que nous sommes,
Gilles