Ce dimanche 8 décembre à Fabrégas, un beau temps ensoleillé et sans vent, offrait aux douze personnes présentes pour cette sortie nature, une lumière idéale.
Une soixantaine d’étourneaux nous faisait un piquet d’honneur sur le fil électrique le long de la route. Puis une superbe Bergeronnette grise réglait la circulation sur le parking en terre rouge, agitant la queue frénétiquement pour nous empêcher d’aller rouler dans sa flaque d’eau.
Dès que le groupe fut complet, il eut droit à un petit rappel de l’historique du Domaine de Fabrégas accompagné d’un dépliant.
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Dans les arbres de la partie basse du Domaine, les chants des pinsons, Pouillots véloces, mésanges, fauvettes, rouges-gorges et même celui un peu moqueur du Pic vert, encore timides nous permirent de débuter la balade dans une ambiance relaxante.
Arrivés à l’extrémité Nord de la piste principale, le Soleil alors bien levé nous attirant dans sa direction, nous sommes montés sur le Plan d’Aub. La parcelle ravagée par un incendie le 2 septembre avait été bien nettoyée par l’équipe municipale. Heureusement, il reste encore suffisamment de buissons de pistachiers lentisques pour abriter les fauvettes mélanocéphales et les troglodytes mignons que nous détectons uniquement avec les oreilles. Mais nos photographes purent se régaler avec trois magnifiques rouges-queues noirs qui posèrent gentiment sur les branches calcinées.
En poursuivant notre chemin, nous sommes montés assez haut pour profiter d’une vue panoramique sur la plus belle rade d’Europe. C’est alors qu’une dame épervier surgit devant nous pour s’envoler vers le sud. Peut-être était-ce Julie, celle qui, en 2012, a élevé jusqu’à leur envol cinq oisillons dans ce même bois.
Nous descendons ensuite par un étroit sentier à travers la garrigue, avec ses romarins et ses arbousiers fleuris. De retour au parking, nous sommes accueillis par une belle buse variable aux ailes très claires. Elle cercle au-dessus du champ, attendant qu’une proie dérangée par le laboureur, s’expose à son regard perçant. Alors que la plupart des participants sont repartis, nous l’entendons siffler. Levant les yeux, nous apercevons une deuxième buse voler de concert avec elle.
Déjà 12h30, ce temps magnifique nous fait regretter de ne pas avoir prévu un pique-nique.