Une Assemblée Générale masquée

Cette assemblée générale, repoussée de juin à septembre à cause de la crise sanitaire, se limita à accueillir soixante personnes toutes masquées. Le matin, la projection d’un superbe diaporama nous présentant les multiples actions du groupe local Hyères les Maures émerveilla le public.

Cette journée fut clôturée par l’élection d’un conseil d’administration plein d’espoirs.

Vous pouvez lire le compte-rendu détaillé en suivant ce lien :

Une assemblée générale 2020 de la LPO Provence-Alpes-Côte d’Azur forte en émotions

Le dimanche 6 septembre, Nous étions trois de notre groupe à participer à la sortie animée par Élise Cougnenc au salin des Pesquiers. Élise nous a fait profiter, avec cette pédagogie dont elle a le secret, de ses immenses connaissances ornithologiques.

Une partie de la grande variété d’espèces rencontrées lors de cette superbe matinée vous est présentée au travers des quelques photos qui ont pu être prises à cette occasion.

Dans l’ordre d’apparition :

**De l’autre coté du chemin, le** Cisticole des joncs est intrigué

**Les** Grands Gravelots **font leur toilette matinale**

L’Échasse blanche cherche son petit-déjeuner

**Les jeunes Flamants s’entraînent à faire des posers.**

**Regardez comment il faut faire les jeunes !**

Ils vont tourner un bon moment avant de décider où se poser.

Ce Courlis corlieu était caché derrière les Aigrettes.

**Les** Tournepierres à collier **nous offrent un beau spectacle**

**Ils préfèrent aller voir un peu plus loin**

**Au milieu de l’étang, les** Grèbes à cou noir n’arrêtent pas de plonger

**Les dernières** Avocettes élégantes prennent peut-être leur envol vers le sud.

Ce Chevalier sylvain **solitaire semble bien décidé.**

Un Grèbe huppé **intrépide s’est rapproché du bord**

**À défaut du Balbuzard, nous avons droit quand même à un rapace avec cette** Bondrée apivore **qui va tourner un petit moment au-dessus des hauteurs de Giens.**

Ce salin des Pesquiers, ainsi que les Vieux Salins sont des espaces protégés indispensables à la survie d’une biodiversité en déclin permanent.

Hélas, ils sont bien insuffisants au regard de la trop forte urbanisation et de la pression anthropique qui en découle.

Nous habitons une région merveilleuse. Et à ce titre elle attire du monde. Mais il ne faut pas oublier que depuis des milliers d’années avant qu’Olbia existe, deux fois par an, les oiseaux suivent notre littoral pour leur migration.

François-Marie Zwank

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