Mistral annoncé : rafales à 90 km/h…en fait ça soufflait à plus de 110 km/h. Nous sommes si emmitouflés, que nous nous reconnaissons à peine. Il manque cinq personnes au RDV, bien sur aucun signe d’excuse….
Le circuit prévu contourne la forteresse des Baux, par un chemin plat, qui domine les Alpilles, la plaine jusqu’à la mer. Le site est remarquable par son histoire, ses paysages et très connu par les britanniques comme spot à « ticho », alpin hivernant dans nos massifs provençaux. Ils sont déjà là à scruter la falaise. Nous aussi nous levons les yeux, attentifs au moindre mouvement.
Un premier cri : ça y est, il est là ! Puis nous le perdons, il revient, nous l’observons longuement fouiller les anfractuosités avec son long bec fin légèrement recourbé, sa façon caractéristique de se déplacer sur la falaise. Un deuxième attire notre attention, les deux se pourchassent, le premier revient. Et si nous poursuivions ? A peine repartis, là posé sur une vire, un monticole bleu ! il nous laissera moins de temps pour l’observer mais nous sommes comblés.
Les falaises des Baux nous ont permis d’observer les choucas qui vont et viennent, des hirondelles de rocher, qui contrairement aux autres hirondelles, ne migrent pas et quelques fauvettes dans les buissons qui bordent le chemin. Courageusement nous terminerons notre boucle en traversant le village, face au vent… émerveillés et tout surpris d’avoir pu faire des observations d’aussi bonne qualité par cette météo peu favorable.
