Retour aux marais des Baux, cette fois-ci au printemps….les oiseaux « phares » ne seront pas ceux attendus….
Une fois le groupe rassemblé, nos premiers pas nous ont éloignés de la route très empruntée de Maussane à Saint Martin de Crau pour nous plonger dans une ambiance sonore dominée par les rossignols, fauvettes à tête noire et bouscarle de Cetti, que les participants reconnaîtront rapidement.
Premier rapace : une silhouette imposante, un vol sur place et un ventre très blanc : un circaète Jean Le Blanc.
Arrêt au bord de l’eau : une mésange bleue qui entre dans une cavité, un rollier posé, un autre entraperçu en vol, un cri de pic épeichette, les étourneaux qui font les va et vient entre les peupliers blancs. Un nouveau rapace annoncé : un milan ? Non, regardez la queue, plus longue et la largeur des ailes, un busard des roseaux.
Côté prairie, nous observons les hypolaïs polyglottes et les bruants proyers, perchés, mais…. toujours masqués par une branche. Le cisticole des joncs lui est moins facile à mettre dans les jumelles ! Egalement une buse, des guêpiers, un faucon crécerelle, et d’autres milans noirs.
Un cri…d’oiseau, non de surprise humaine : là ! Regardez les deux rapaces ! ils traversent… la taille, le contraste blanc et noir, unique, la queue biseautée, pas de doute deux percnoptères !!! Nous les suivons jusqu’aux contreforts des Alpilles. Ils venaient du sud, peut être d’une placette en Crau.
Le vent s’est levé mais la chaleur aussi ; il est temps de revenir sur nos pas : des cris de jeunes passereaux, une famille de mésange charbonnière ; le doux roucoulement caractéristique de la tourterelle des bois, des chardonnerets élégants.
Encore un rapace…observation attentive : les avis sont partagés, peut être un hobereau, pas sûr. En effet la photo (merci Laurence) nous confirmera : un faucon kobez.
Le pique-nique sera l’occasion, après avoir repris quelques forces, de réviser les observations du matin…et de s’émerveiller au souvenir de ces rapaces inattendus, les vautours percnoptères.
En regagnant les voitures, nous levons les yeux pour suivre un héron pourpré.