Nous étions nombreux pour assister à cet événement au Parc des Libertés par un bel après-midi ensoleillé. Le journaliste de Vaucluse matin était là ainsi que TseWeb.Tv une chaine web très impliquée dans la protection de la nature.
Le milan était à Buoux depuis 2 ans, il montrait des signes d’apprivoisement et son plumage était en très mauvais état. Il attendait depuis cet hiver l’arrivée de la migration de printemps pour retrouver ses camarades et essayer ses nouvelles plumes dans la nature. Il était en très grande forme et n’a pas jugé utile de faire le mort comme le font souvent les milans noirs au sortir de la boite. Il décrivit plusieurs cercles sans doute pour remercier avant de prendre le large.
La buse, elle, avait été ramassée sur l’autoroute près de Grenoble et passa dans de nombreuses mains avant d’arriver à Buoux où elle fut soignée pour une fracture de l’ulna dont elle se remit fort bien en deux mois. Après une très brève présentation à l’assistance elle prit son envol et alla se percher à la cime des arbres qui nous entouraient et resta à nous observer durant quelques minutes.
Encore deux oiseaux sauvés d’une mort certaine et rendus à la nature.
Françoise doit être félicitée pour sa prestation devant la caméra : aucun sujet important concernant le CRSFS n’a été oublié.
A propos des nombreux rapaces dont les radiographies révèlent des plombs, je me souviens, ayant grandi à la campagne, de la période où les rapaces étaient encore classés nuisibles et où ces deniers étaient systématiquement tirés dés qu’ils se trouvaient à portée de fusil.
Il semble bien que ces habitudes d’un autre âge perdurent encore de nos jours. Tous les rapaces diurnes et nocturnes sont protégés depuis 1972 en France, soit depuis plus de 40 ans, mais les vieilles lunes ont la vie dure, j’ai encore entendu il y a peu que les chouettes portaient malheur. Nous avons encore du travail à faire dans l’opinion et des manifestations comme celle-ci sont un moment idéal pour cela.
Jack.