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Balade à la Limate – Un monde sans connexion.

La météo nous offrant une fenêtre de beau temps. Six d’entre nous se sont rendus à Signes en espérant voir des Pies-grièches et des Pics noirs. Le regroupement de la fine équipe se fit à l’entrée du village, où nos profitâmes pour effectuer un protocole nécessaire à l’établissement du recensement de la population aviaire de la commune.. Ce protocole d’écoute de 10 minutes en différents lieux avec le logiciel Nature list étant enfin maitrisé, direction la Limate (une cuvette naturelle à + de 800m d’altitude).

Là, changement de Biotope. Adieu Pin d’Alep, bonjour Pin sylvestre.
Adieu chêne Kermès, bonjour Amélanchier.
Adieu Cade, bonjour Genévrier.
Adieu connexion, bonjour le XXéme siécle.
Purée, mais comment on faisait avant.
Du coup, walou pour Naturalist en carafe. Appeler Elise ou Aurélien pour un conseil, n’y pense plus. Marc a proposé de faire des signaux de fumée, le groupe a refusé.
– Quel est cet oiseaux qui chante?
– Vite, BirdNet. Ah ben non, ça marche plus.
– Et ces Orchidées c’est quoi?
– Vite Plantnet à la rescousse. Encore dans le baba.
– Et ce papillon, Proserpine ou Diane. A l’aide Google, on est revenu à l’époque des chasseurs-cueilleurs.

proserpine
ascalaphe soufré
flambé
azuré de la badasse ???
azuré ?
mi
belle dame
citron de Provence
belle dame
satyre
tircis
noctuelle héliaque
mélitée du plantain
mélitées du plantain en action
???????????
azuré ???
????
???
souci ou fluoré ?
serin cini
orchidée mystère
Ophrys fuciflora



Heureusement, en mettant nos 6 neurones en commun, la plupart des énigmes sont résolues.


Seuls résistent, ces orchidées toutes presque pareilles, et ce foutu pouillot au chant inconnu de tous. P.siffleur, P.Fitis, P.à grand sourcil, … .Je propose un pouillot de Sibérie rien que pour énerver Aurélien et me la péter sur Faune-PACA et à la machine à café du boulot (où tout le monde se fout des pouillots).



La matinée se passe sous un ciel de plus en plus menaçant, ponctuée par les chasses des faucons crécerelles, le chants des coucous, des pouillots de Sibérie, des fauvettes passerinettes et des macareux alpestres.

Le repas est pris devant la ferme,

Homo sapiens sapiens (francisus et anglicus)

mais la sieste est interrompue par les premières gouttes de pluie. Nous décidons de nous rendre sur le plateau de Chibron à l’Ouest de Signes repère d’une bande de Guêpiers, bien connue des apiculteurs locaux.

Chemin faisant nous tombons sur un chant d’Orchidées, et faisons une pause pour assouvir les pulsions photographiques de Sylvia et rencontrons le spécialiste local des orchidées qui nous fait un cours magistral sur ces plantes tout en latin.

Orchis pourpre

En gros, j’ai compris que nous avions vu des machins pupurpéa et des choses apifera.

machin purpuréa



La visite de Chibron est décevante.

La carrière-nichoir à guêpiers a été cadenassées et seul le croupion de l’un deux a été aperçu. Nous profitons de notre retour au XXIéme siècle pour nous reconnecter et rassurer nos proches après notre voyage dans le temps. L’analyse de nos enregistrements transforme nos pouillot de Sibérie en Pouillot de Bonelli, encore plus rare (la Bonelli est, comme tout le monde le sait, un pays réputé pour ses aigles et situé au Nord de la Sibérie et du Kamtchaka). Il est temps pour nous de nous séparer, je laisse Pierre au bons soins de Marc et Sylvia et part à la recherche de mon fils laissé imprudemment au Village avec ses copains.

Je remercie par ordre d’apparition à l’écran Pierre, Sylvia, Marc, Christophe et Isabelle pour leur bonne humeur et pour m’avoir accompagné dans ce voyage intemporel.

Si de vrais spécialistes trouvent des erreurs dans mon texte et la légendes des photos qu’il n’hésitent pas à laisser des commentaires.

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