Sport et biodiversité – 12-13-14 octobre 2023
En montagne, une marmotte s’approche de moi
– Comme j’aime les animaux, je lui donne la moitié de mon sandwich au jambon.
Où le Petit gravelot dépose-t-il ses œufs ?
– Sur les serviettes des baigneurs.
Si je rencontre un chevreuil ou un autre animal
– Je crie très fort pour appeler les copains.
Le Molosse de Cestonie est :
– Un gros chien d’attaque originaire de l’Estonie.
Que fait le hérisson en hiver ?
– Il va au ski.
Le Poliste français :
– Est un membre de la gendarmerie française qui ne dit jamais de gros mots.
Depuis plusieurs mois, nous travaillons sur ces questions difficiles pour proposer aux élèves des écoles et collèges, présents les deux premiers jours, une approche du sport dans la nature en respectant la biodiversité.
Comme nous ne voulions pas avoir l’air de tout interdire, nous avons inventé un jeu avec des questions à choix multiples et des illustrations à poser sur des panneaux représentant trois milieux différents : milieu aquatique, milieu terrestre et milieu de falaises et de grottes.
Il fallait que ce soit interactif et humoristique et surtout que les questions soient un prétexte à la discussion.
Les classes se sont enchaînées, du CP à la sixième, par tout petits groupes d’enfants, et, ainsi, nous avons pu être à l’écoute des questions, prendre le temps d’expliquer et, surtout, induire le bon comportement à avoir.
Le samedi, pour la journée tout public, les organisateurs de la Fête de la Science avaient prévu un jeu d’énigmes.
Sur notre stand, il s’agissait de retrouver au moins trois animaux sauvages, présents dans notre département, à partir du moulage de leur empreinte de patte. Nous avions aussi déposé sur la table tout un tas d’objets : des bâtons rongés, des déjections, des images, des revues…
Toute la journée, les familles se sont succédé et les parents comme les enfants nous ont posé mille questions sur la vie des animaux, sur les prospections, sur le rôle de la LPO…
Nous avons fini la journée complètement aphones et tout à fait épuisés, mais pleinement satisfaits du résultat obtenu face à l’immense travail fourni lors de la préparation.
Mais au fait, est-ce vrai que l’Argyronète utilise un roseau comme tuba pour pouvoir respirer sous l’eau ?
