Jeudi 10 juin – 13h30 – Établissement La Cordeille à Ollioules. Deux sixièmes dans le jardin potager, près de la mare où quelquefois notre attention vagabonde pour regarder deux « Anax Empereur » bleu-vert.
Une classe de sixième qui montre, propose, explique, détaille leurs travaux communs à l’autre classe de sixième qui note,questionne,interroge, applaudît.
Accompagné et soutenu par leur professeur de technologie, les élèves, par groupe de deux ou trois, ont construit des maisons, des niches, des hôtels pour des insectes précis : coccinelles, perce-oreille (forficule), chrysopes, syrphes, abeilles solitaires, xylocopes, carabes (une carab’house) cloportes, iules et mille-pattes (des iulidés) et même des aires de repos pour les papillons.
Les élèves ont fait preuve de curiosité et d’ingéniosité pour permettre à ce petit monde quasi invisible de se cacher, de se protéger, de se reproduire, pour créer une biodiversité dans leur potager.
J’étais présente sur invitation d’Hélène, référent refuge de La Cordeille et je leur ai dit que les insectes jouent un rôle primordial dans les équilibres naturels et qu’il fallait revoir nos comportements, nos modes de culture et faire de l’observation respectueuse.
Pour de futurs entomologistes, écologues ou apiculteurs, pourquoi pas ? Le choix leur appartient et je les ai applaudis.
Véronique Beaune référent refuge LPO
3 réponses sur « La Cordeille : les sixièmes et les insectes. »
Félicitations à Hélène et à ses élèves, à Véronique et au réseau refuges LPO PACA.
Espérons que leur bienveillance pour la Nature serve d’exemple.
Elle en a vraiment besoin sur notre littoral.
L’artificialisation des sols déjà coupable de la disparition de bon nombre d’espèces continue hélas d’être d’actualité.
chaque initiative, même modeste, est admirable: c’est le cas ici!
n’oublions pas cependant, que nos bois et forêts constituent d’immenses ressources en insectes; conservons les rémanents!!!
Hélas, je vois de plus en plus de jardins nappés de pelouses en plastique par des gens qui se veulent consommer « bio », et je pense alors aux papillons… Votre sens de la pédagogie vient atténuer un peu mon pessimisme. Il y a tant à faire. Encore une fois bravo pour vos initiatives !