Le 14 octobre 2012
Le Groupe de Briançon a décidé de se retrouver (matinalement) pour un comptage automnal des bartavelles dans la Réserve, qui est effectué tous les ans.
Arrivés au local nous commençons par discuter des secteurs à parcourir. Un groupe dans les Fonds de Closis, un autre vers le Jafaret, deux (dont le mien) aux alentours du Rocher Blanc (à noter que le secteur Rocher Blanc n’est pas inclus dans la Réserve. C’est le secteur où, habituellement, le plus de perdrix sont contactées. Une extension de la Réserve sur ce secteur est prévue).
Arrivés au Saouto nous descendons et attendons les autres qui ont pris un peu de retard. Une voiture arrive et c’est Pierre Rigaux qui en descend. Un hasard ! Il ne vient pas pour le comptage mais juste pour une ballade. Il nous raconte d’ailleurs qu’un chevreuil a traversé juste devant un groupe de chasseurs, un peu plus bas !
Les premiers groupes commencent à partir sous les mésanges boréales et les becs-croisés.
Voici les observations de chaque groupe :
– Groupe des Fonds de Closis : ?
– Groupe de Rocher Blanc 1 : 2 Renards, 1 Chamois et 1 Vautour fauve posé sur la crête, qui avait probablement passé la nuit ici.
– Groupe de Rocher Blanc 2 (le mien) : 3 Accenteurs alpins, des Chocards, quelques Corbeaux… et des Pipits spioncelles… et aucune bartavelle !… Enfin, on sera sorti 😉
– Groupe de Jafaret : ô bonheur ! C’est le seul groupe qui a vu des BARTAVELLES ! Et pas en petit nombre : 5 individus levés ! Aussi 1 Busard Saint-Martin (!!) et 1 Faucon pèlerin (!!!!).
– Groupe « Rigaux » : « le » Faucon pèlerin attaquant un groupe d’environ 45 Niverolles et Accenteurs alpins ; et Venturons, Linottes… le tout sur « fond blanc de Pelvoux… c’est beau ! » (sic)
De retour au local nous nous apercevons que les secteurs Rocher Blanc sont mal parcourus. En effet il serait plus judicieux de le parcourir à l’horizontale (et pas à la verticale…) en mettant deux voire trois groupes sur ce secteur. A méditer !
Attention : ce comptage ne signifie pas que les perdrix bartavelles disparaissent ou sont moins nombreuses que l’année dernière (où beaucoup plus de perdrix avaient été contactées) mais simplement qu’elles étaient plus discrètes car le secteur est a été chassé !
Voilà, rendez-vous l’année prochaine pour un prochain comptage !