Sur la photo les rochers sont ceux de la Pointe des Chateaux et l’île derrière est la Désirade, elle ressemble à une coque de bateau à l’envers. J’y suis allée il y a 4 ans, c’est calme et plus sec que la Guadeloupe elle-même ; le seul problème pour y aller, c’est le bateau, l’île est plein nord et j’ai fait du rodéo sur le pont du bateau (je ne supporte pas du tout d’être à l’intérieur, je meurs !…)
Si un jour nous devions retourner vivre là bas (ce qui est peu probable pour bien des raisons) nous irions sans doute sur Marie Galante, c’est le lieu que je préfère, calme et authentique. La grande île est tumultueuse, beaucoup d’insécurité maintenant, trop de voitures, de pollution….
Lorsque j’y étais, j’avais été offusquée par une publicité (qui existe encore) pour lutter contre les nuisibles (j’en ai encore une photo que j’avais prise et envoyée à l’époque à la LPO en métropole) et notamment contre les chauve-souris. Aujourd’hui ils parlent de répulsif, mais si tu leur téléphones et que tu leur demandes de les tuer, ils ne font pas trop de problèmes. Bien des gens se plaignent que ces bêtes font du bruit et gênent par leurs déjections, mais on n’apprend à personne à mettre en place des accessoires pour s’en protéger. Beaucoup de cases sont en bois, et il est vrai que j’ai vu des coins de toiture bien « mangées » par ces déjections ; mais il y a d’autres moyens que de détruire ces volatiles dont la Guadeloupe a grand besoin pour lutter contre les infestations de moustiques bien plus problématiques à mon sens que les chauve-souris. Et puis il n’y a pas que ça, les Antillais sont très superstitieux, ils ont peur de ces mamifères car ils ne les connaissent pas !
Et si un jour je devais retourner vivre aux Antilles, je m’investirais très fort dans tout ce qui touche à l’environnement et la protection de la nature à commencer par leur apprendre à utiliser les poubelles et trier les déchets… simplement là il y a déjà beaucoup à faire !! ça commence à venir mais on est loin du compte !
Frédérique
Vous pouvez écouter l’interview d’Olivier EYRAUD sur la radio locale ALPES 1, réalisée pour présenter la conférence :