Le conférencier, Pierre Reynaud, nous a présenté Charles Darwin comme un fils à papa de la haute bourgeoisie que son père a laissé partir faire un tour du monde car il ne lui trouvait pas d’avenir.
Les voyages formant la jeunesse, trois ans plus tard, lorsque le Beagle arrive dans l’archipel des Galápagos Darwin est devenu un naturaliste déjà reconnu.
L’étonnante biodiversité de ces iles est suggérée grâces aux magnifiques photos prises lors d’un voyage thématique en famille.
Les tortues géantes, les iguanes marins et terrestres, les lions de mer, les crabes de laves sont présentées avec des commentaires scientifiques et protectionnistes.
Nous visitons les différents habitats. Tout d’abord un cortège d’oiseaux de mer: Mouettes à queue fourchue, Mouette obscure, Frégates, Fous à pieds bleus, Fous à pieds rouges, Fous de Grant et le géant des mers, l’Albatros des Galápagos, le seul Albatros qui niche en zone tropicale. Puis les oiseaux des lagunes comme le grand Héron, le Bihoreau violacé, le Pilet des Bahamas, l’Huitrier pie d’Amérique, les Flamants roses et enfin les passereaux de forêt comme le Moucherolle vermillon, la Paruline jaune, le Gobe mouche à grand bec.
Nous aurons observé la plupart des espèces ou sous-espèces endémiques.
La troisième partie de la conférence traite des espèces, plantes et oiseaux que Darwin a choisi pour illustrer sa théorie de l’évolution : les euphorbes, les Moqueurs et les fameux Pinsons.
A leur sujet la carte des iles montre leur répartition ; nous avons un choc car les 13 espèces ne sont pas réparties, comme on le croit couramment, une par ile mais plutôt par habitats, certaines iles possèdent 8 espèces, d’autres seulement deux ou trois, tout est en fonction de la diversité des territoires.
En définitive une soirée réussie car elle nous a fait rêver devant des paysages et des espèces uniques et a bouleversé aussi quelques unes de nos certitudes;
Quarante cinq personnes ont assistées à cette conférence.