Nous n’étions pas très nombreux pour cette sortie nature. Trois personnes du groupe LPO/Toulon, Dominique, Mireille et son mari, et deux Marseillais, Christian et Christiane.
Une première sortie avait été organisée dans ce vallon le 6 octobre 2018. Vous trouverez tous les détails sur cet endroit sur le blog.
https://paca.lpo.fr/blogs/toulon/2018/10/06/le-vallon-des-bonnes-herbes-balade-nature-6-oct-2018/
Nous sommes accueillis au parking par un concert de serin cini.
Ce petit oiseau de la taille d’une mésange bleue est apparenté au canari. Il mesure 11 cm pour un poids de 13 grammes environ. Il peut vivre jusqu’à 9 ans.
On le rencontre dans les arbres, parcs et jardins, vergers et pinèdes. Il cherche sa nourriture surtout au sol : graines très variées notamment celles des herbes sauvages au bord des chemins, bourgeons, insectes et petits fruits.
Nous remontons tranquillement le vallon. Quelques chants de mésanges nous accompagnent. Nous ne trouvons malheureusement pas une très grande biodiversité.
Nous remontons ensuite sur le haut de la falaise pour essayer de faire un petit inventaire sur les papillons qui affectionnent cette zone. Nous sommes épiés tout au long de la montée par un geai qui donne l’alerte.
Le geai des chênes est reconnaissable entre tous par son plumage bigarré aux couleurs vives. Il mesure 36 cm et pèse 170 grammes environ. Il peut vivre jusqu’à 18 ans. Son cri rauque et perçant varie selon la cause de l’alerte.
Il est notamment capable d’imiter habilement la voix d’autres oiseaux comme la buse par exemple.
Quelques papillons virevoltent ici et là. Citrons ou Citrons de Provence ?
Le papillon Citron est un petit papillon aux ailes vert/jaunes imitant les feuilles mais ayant chacun un point rouge en leur centre. C’est un des papillons les plus communs que l’on peut observer de février à novembre.
Le Citron de Provence quand à lui est beaucoup plus coloré.
Sur le chemin du retour, nous faisons une halte chez un apiculteur qui a quelques ruches dans le vallon. Le constat est bien triste.
Sur 10 ruches, seules deux ruches sont en activités. C’est une véritable hécatombe.
Les pesticides en serait la principale cause mais aussi une combinaison de facteurs (parasites – prédateurs – modifications du paysage – raréfaction des ressources…)
Comment les aider :
– bannir l’usage de tout pesticide
– cultiver des plantes mellifères dans son jardin ou sur son balcon
– installer des abris
Cette matinée se termine plutôt sur cette note négative !
Mais nous qui aimons la nature et toute la biodiversité qui s’y rattache, continuons notre combat jour après jour. Toutes les actions comptent, aussi petites soient telles.
Sylvia
Inventaire :
Oiseaux
– une dizaine de mésanges bleues
– quelques mésanges charbonnières
– 2 mésanges huppées
– une dizaine de serins cini
– 1 rossignol
– 5 martinets
– 3 geais
Papillons
– 3 citrons
– 1 citron de Provence
– 3 piérides des choux
– 2 mélitées orangés
– 1 flambé
– 1 machaon