Ce mercredi 25 janvier 2023, 45 personnes s’étaient réunies au relais Peiresc à Toulon pour découvrir une conférence assez angoissante de Pierre Reynaud sur « ces oiseaux qui disparaissent ».
Dès l’entame le conférencier nous a prévenus : ce ne serait pas drôle.
Pas drôle mais captivant ce défilé de 93 espèces classées en définitivement disparues, en retrouvées après une longue disparition, en survivants en volières ou en ayant bénéficier d’un effort souvent énorme de la part de l’homme pour qu’une population retrouve la vie sauvage.
Il en a fallu des disparitions pour arriver à cette prise de conscience !
La plus impressionnante n’est pas celle du Dodo de l’île Maurice, bien qu’elle symbolise les dégâts irréversibles causés par l’intrusion de l’homme dans les milieux insulaires fragiles.
La Tourte voyageuse de l’Est américain, entre Mississipi et Atlantique, voisinait en 1800 les 3 à 5 milliards.
L’ornithocide s’est achevé en 1914 avec la mort, pleurée par tout un peuple hypocrite, de Marta au zoo de Cincinnati…
Cela a provoqué bien des vocations pour la sauvegarde des espèces aussi bien en France où il existe 15 plans d’action sur les espèces menacées, que dans le monde, où par exemple, le sauvetage du condor de Californie, s’il semble un succès, revient tout de même à 30 millions de dollars !
Près de la moitié des plus de 10 000 espèces d’oiseaux répertoriées sont actuellement en déclin, dont 1 409 menacées d’extinction, pour seulement 600 en augmentation.
Sauf pour 11 espèces, cette fragilité est d’origine humaine.
Avec les connaissances accumulées en étudiant ces disparitions on peut espérer prévenir des tragédies similaires, ou peut-être pas…
Une belle plongée dans notre passé et une prise de conscience de ce qu’est la lutte pour le maintien de la biodiversité.
Merci docteur Reynaud pour votre implication à la diffusion et à la vulgarisation des connaissances.
Texte et photos : P.A.R
Une réponse sur « « CES OISEAUX QUI DISPARAISSENT » conférence P. Reynaud »
Excellent article, belle iconographie.
Mais désolée le début du texte est difficile à comprendre et, si je peux me permettre, une simple relecture aurait permis d’éviter quelques oublis d’orthographe. Le dodo est l’ex. le plus commun et connu, mais il y en bien d’autres. Ne pourrait-on aussi parler de l’acharnement actuel, même si ce n’est pas le sujet de la conférence, envers les passereaux, en particulier dans le Var, dans les zones urbaines avec arrachage des arbres pour lotir, on bien pour cause de chasse à la glu, passereaux mangés alors qu’ils pèsent à peine 10/15g. C’est indigne cette indifférence.