Comme chaque année, nous avons le plaisir de pouvoir vous présenter un cycle de conférences naturalistes au Relais Peiresc, en plein centre de Toulon et dans un cadre des plus agréable.
Un grand merci à tous les conférenciers bénévoles qui ont accepté cette année de nous faire l’honneur de leur présence.
Voici le programme :
1/ MARDI 15 OCTOBRE 2019
« VERS L’INCLUSION HARMONIEUSE DES PIGEONS DE VILLE »
Présentée par Jean-Pierre Bourgon, expert en pigeons et président de l’association LES COLOMBES et Martine Pacaud Félices, responsable de projets, formée au droit des animaux et à la RSE.
S’interroger sur la présence des pigeons domestiques laissés en errance dans les villes, tel est le point de réflexion.
Pour une régulation positive et efficace des colonies, l’association propose une méthode écologique, durable et éthique : le pigeonnier à visée contraceptive intégré dans un projet d’environnement urbain.
2/ VENDREDI 29 NOVEMBRE 2019
« AGRICULTURE ET BIODIVERSITE »
Présentée par Pierre Venel, agriculteur (maraichage et arboriculture), responsable de la commission agriculture du conseil de parc du PNR Sainte-Baume.
Le conférencier ayant développé un ensemble de connaissances sur la faune et la flore utiles à la protection des plantes, présentera les stratégies mises en œuvre, et fera connaitre à travers un diaporama le mode de vie des principaux ravageurs invertébrés des cultures et leurs ennemis naturels. Ayant pratiqué l’agriculture conventionnelle et maintenant biologique il mettra en évidence l’impact du mode de production sur la biodiversité.
3/ JEUDI 19 DECEMBRE 2019
« ARAIGNEES, MEME PAS PEUR !! »
Présentée par Eric Gabiot, naturaliste autodidacte, responsable de la section entomologie de la Société des Sciences Naturelles et d’Archéologie de Toulon et du Var (SSNATV), passionné d’entomologie.
Animaux discrets se manifestant de façon désagréable, les araignées sont, noires, colorées, lisses, poilues, effrayantes et repoussantes à la mauvaise réputation. Des idées reçues derrières lesquelles se cache un univers surprenant.
A la fois redoutables prédatrices, mères attentives et ingénieurs hors pair, ce sont des auxiliaires de la protection de la nature qui évoluent dans une gamme étendue d’organisations sociales. Elles ont bien plus à nous apprendre que nous l’imaginons.
4/ MERCREDI 22 JANVIER 2020
« TOUT CE QUE VOUS VOUDRIEZ SAVOIR SUR LA SEXUALITE DES OISEAUX MAIS QUE VOUS N’OSEZ DEMANDER »
Présentée par Pierre A. Reynaud, biologiste, docteur ès-sciences.
Chants, claquement d’ailes, danses, changements de plumage, offrandes, l’objet des parades nuptiales est de faciliter les rencontres et de faire coïncider les cycles des mâles et des femelles.
Si 90 % des espèces sont plus ou moins monogames, nous analyserons les raisons des différents cas de figure : unis à vie, pour une saison, bigamie, polyandrie, polygynie, polygynandrie, harem.
Nous jetterons un regard un peu indiscret sur l’acte sexuel lui-même et sur le processus de fécondation.
Enfin, nous présenterons différentes techniques pour déterminer le sexe des poussins et des adultes.
5/ MERCREDI 12 FEVRIER 2020
« COMME ON FAIT SON NID, ON SURVIT »
Présentée par Pierre A. Reynaud, biologiste, docteur ès-sciences.
L’œuf posé à même le sol, sur une branche d’arbre, caché dans les herbes ou protégé sur une plateforme de brindilles, une coupe douillette, une chaussette végétale, une double paroi d’adobe, nous allons décrypter le processus de la nidification chez la gent ailée.
Qu’ils soient cryptiques, sur-pondeurs, tisserands, maçons, etc… les stratégies pour assurer la protection de la couvée seront différentes en fonction de l’habitat, de la morphologie, du régime alimentaire.
Cet effort reproduit chaque année, porte-t-il des prémices d’évolution, est-il suffisant à l’heure des grandes perturbations climatiques ?
6/ MARDI 5 MAI 2020
« UNE VIE A TIRE-D’AILES, LE MARTINET NOIR »
Présentée par Katherine Dubourg, administratrice bénévole à la LPO PACA, référente Urbanisme, biodiversité et … Martinets.
« Srii, srii;;; » Qui sont ces faucilles noires dont les cris stridents nous font lever les yeux au ciel dès le retour du printemps, qui frôlent les façades, rasent les toits à grande vitesse, se poursuivent et se faufilent en bandes sonores entre les bâtiments de nos villes et nos villages ?
Ce sont les Martinets noirs, qui nous reviennent directement d’Afrique où ils ont passé l’hiver. Inlassables voyageurs et voiliers hors pair, ils ne restent chez nous que quelques mois, le temps d’élever leur progéniture, après quoi ils repartent vers le sud, parcourant en une seule année près de 14 000 km.
La pire des menaces qui pèse actuellement sur le Martinet noir, est la disparition progressive de ses sites de nidification. Cavernicole et urbain, le Martinet niche dans nos villes, dans des fissures, des arrières de gouttières, des coffrages de stores, dans toutes sortes de trous ou d’anfractuosités qui sont bouchés ou disparaissent lors des travaux.
Quelles solutions pour conserver ce fragile patrimoine naturel en milieu urbain, des exemples à Toulon, mais pas que…
Katherine