Ce jardin de près de 14 000 m2 dans le quartier Rodeilhac faisait partie d’une grande propriété qui, jadis, s’étendait de la voie ferrée jusqu’à la grande maison de maître qui se trouve au fond du parc.
Après avoir acheté, en 1970, ce terrain à la famille Malartic, la ville de Toulon l’a aménagé en parc public, en reprenant le tracé des allées d’origine, en restaurant les deux bâtiments situés à l’entrée ainsi que les plans d’eaux existants qui font le tour du parc.
Une ancienne serre datant du 19ème siècle fait office de volière et abrite des oiseaux de basse-cour.
D’autres volières alentour aménagées ces dernières années, hébergent également des paons, des canards, des oies, … qui quelquefois, d’ailleurs, se retrouvent en liberté dans le parc.
Ce matin (20 février 2021), les conditions météo étaient particulièrement propices à une balade naturaliste dans cette oasis de verdure.
L’eau très présente et attire les animaux qui viennent boire, se baigner… et cancaner comme cette famille colverts.
Photo Olivier Reisinger
Le parc est très boisé, d’immenses pins d’Alep, des vieux cèdres, de nombreuses essences méditerranéennes et tout là haut dans les grands pins, une belle colonie de Conures veuves qui, vu le vacarme qu’elles font, ne passent pas inaperçues.
La Conure veuve, originaire d’Amérique du sud (Argentine, Brésil…) est un petit perroquet trapu, très vocal et très intelligent
Il paraît qu’il est même capable d’imiter les humains !
Les nids sont communautaires, de grande taille, bâtis avec des bouts de bois, des brindilles sèches souvent épineuses (pour la protection). La construction comprend plusieurs chambres de ponte.
Toujours situés en hauteur et rapprochés les uns des autres. Ils sont occupés même en dehors de la période de reproduction, ils servent de reposoirs et de dortoirs, ils sont maintenus en état toute l’année.
Dans le Parc, il y aurait une dizaine de nids et une soixantaine de Conures.
Amis lecteurs, vous l’aurez compris, ces oiseaux aiment les céréales (maïs, blé, sorgho…). Ils raffolent aussi de fruits, des chardons, de noix de palmiers.
Pas étonnant qu’ils ne soient pas très aimés par les cultivateurs dans leurs pays d’origine, où ils sont considérés comme parasites pour les récoltes.
Fin de la balade.
Ce parc, en passe de devenir « Refuge LPO » est un petit écrin de verdure.
N’hésitez pas à aller y passer quelques heures … avec vos jumelles, bien sûr.
16 espèces d’oiseaux ont été contactées, plus une espèce de papillon.
Les données ont été mises sur Faune Paca par Olivier.
Katherine et Olivier.
Une réponse sur « LE PARC AUX OISEAUX (TOULON) »
[…] Pour les détails sur le site, se reporter à l’article précédent suite à notre sortie précédent de février 2021 LE PARC AUX OISEAUX (TOULON) (lpo.fr) […]