Suite au lancement par la LPO PACA de l’observatoire régional A la recherche du Traquet oreillard, espèce en danger critique d’extinction sur la liste rouge régionale des oiseaux nicheurs, nous avons organisé une journée de prospection dimanche 19/05 dans le secteur de la Combe obscure (Bédoin).
Les participant.e.s de cette sortie étaient : Alice, Antoine, Audrey, Cécile, Jean-Baptiste, Jean-Marin et Nicole.
Nous sommes partis du parking situé sur la la D974 sous la Chapelle de Piaud pour rejoindre le GR91 au point Combe obscure. Nous avons cheminé vers le sud jusqu’au-dessous du Rocher du Gros Pata dans le but de monter sur l’arrête de cette colline afin d’accéder au territoire présumé du Traquet oreillard. Les barres rocheuses étant nombreuses sur ce secteur, nous décidons de monter via un pierrier qui s’est avéré assez compliqué à grimper avec des passages un peu aventureux. Audrey, Jean-Baptiste et Nicole (équipe n°1) décident alors de redescendre pendant que Alice, Antoine, Jean-Marin et moi-même (équipe n°2) choisissons de continuer à monter. En rebroussant chemin, l’équipe n°1 réussît finalement à trouver plus au nord un chemin plus praticable mais avec un plus grand dénivelé qui leur a permis d’accéder à la crête où ils se sont positionnés afin de réaliser un inventaire des espèces présentes, aussi bien oiseaux que insectes. Mais malheureusement ils étaient trop éloignés des zones « ouvertes » pour espérer découvrir la présence du Traquet oreillard. Quant à l’équipe n°2, elle a pu rejoindre la crête du Tranchant et y a fait une halte afin d’y observer la biodiversité présente sur le site, à proximité d’une faille où se sont installées des Hirondelles de rocher. Ensuite, elle a rejoint la face sud de cette colline dont le milieu correspondait à celui fréquenté par le Traquet oreillard, mais malheureusement sans pouvoir observer avec certitude cet oiseau.
C’est vers 15h30 que chaque équipe décide de repartir, la n°1 a rejoint le parking bravement et courageusement car les derniers 60 m sont une montée assez raide et très physique ! Bravo à eux ! La n°2 a elle choisit de redescendre vers Bédoin car Jean-Marin s’étant fait mal à la jambe, Alice et Antoine, qui vivent juste à côté de l’accès au GR, nous ont très gentiment proposés de nous raccompagner en voiture jusqu’au point de départ. La descente fut, comme la montée, assez délicate, mais nous y sommes arrivés !
En conclusion, une belle expérience de terrain physique et un peu audacieuse, mais nous avons tout de même été récompensés par de belles observations faunistiques et floristiques, et même si le Traquet oreillard ne s’est pas montré, nous ne désespérons pas de retourner sur un autre secteur afin de continuer la prospection.
Cécile Boule
