Boucle à partir de l’étang des pêcheurs
A peine sortis de voiture, on entend que lui. Il fera le fond sonore tout au long de la sortie, le rossignol philomèle.
En avril, la végétation est dense. Dans les peupliers blancs, les étourneaux vont et viennent ; pour nicher, ils utilisent les trous creusés par les pics. Nous avançons le long de l’Anguillon. Le chant du troglodyte résonne, difficile d’imaginer que ce chant vienne d’un oiseau aussi petit.
Un conseil : soyez sur le qui vive, un martin pêcheur peut passer à toute vitesse.
Levons les yeux : un rapace, queue en triangle, de longues ailes de couleur plutôt uniforme, un milan noir qui affectionne tout particulièrement les ripisylves.
Nous poursuivons en traversant une zone moins boisée où le genêt commence à embaumer. Nous allons voir les traces des castors, des anciennes et de loin de plus récentes.
Longue pause en Durance. Tout vole en même temps, une bergeronnette grise s’active devant nous.
Des hirondelles de rivage passent et repassent, typiques dans leur livrée brune et leur vol papillonnant. Une autre bergeronnette, mais avec du jaune et un dos brun, c’est une printanière , une visiteuse d’été. Quelques goélands leucophées patrouillent. Un grand cormoran passe au loin, un héron également. Les milans sont bien présents aussi.
Et ces oiseaux colorés, les « fameux » guêpiers qui semblent s’installer sur une falaise écroulée. Ils volent non loin, chassant sur l’eau , avec dans le soleil des éclairs de couleur.
Et là, sur l’eau, un limicole, un chevalier guignette reconnaissable par son plumage et son comportement.
Une dernière pause nous permettra de voir un autre oiseau emblématique de Durance, le petit gravelot, un nicheur qui apprécie les galets pour poser ses œufs, mais hélas trop souvent victimes des chiens en balade avec leur maitre sur les îlots.
Il est temps de regagner le parking.