24/01/2024 : Sortie cinéma : Vivre avec les Loups
27 et 28 janvier 2024 : Comptage des oiseaux des jardins
02 et 03 février 2024 : Journées Mondiales des Zones Humides
Un film à découvrir
view-source:http://www.dahu.bio/evenements/projections/87-zero-phyto-100-bio-a-la-ciotat
SYNOPSIS
Après Insecticide Mon Amour, le réalisateur Guillaume Bodin présente Zéro phyto 100 % bio, son nouveau documentaire. Une enquête passionnante sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi Labbé interdisant l’utilisation de pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques. Ce film met aussi en avant les pionniers de la restauration collective biologique et leurs partenaires : associations, entreprises, agriculteurs, ingénieurs, artisans qui ensemble contribuent à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités. Les associations Générations Futures, Bio Consom’acteurs et Agir Pour l’Environnement sont à l’initiative de ce projet.
Une petite révolution est en marche dans la gestion des espaces verts.
À Versailles, Miramas, Grande-Synthe, Langouët et Laurenan, la présence de pesticides chimiques de synthèse dans les espaces publics est déjà de l’histoire ancienne. À budget constant, voire inférieur, ces villes et villages arrivent à maîtriser les herbes folles autrement et fleurir ou cultiver des surfaces auparavant inutilisées. Cette dynamique écologique renforce les liens sociaux, permet de préserver la santé des techniciens comme des citoyens et engendre d’autres projets, notamment culturels.
Privilégier les espèces vivaces et endémiques, aider les professionnels et les citoyens à adopter de nouveaux réflexes, inciter les entreprises à innover pour mieux répondre aux nouvelles pratiques paysagères sont autant d’actions qui participent à une gestion écologique globale des villes, tout en respectant la santé des habitants.
Du 100 % local et biologique dans la restauration collective, c’est possible !
Le projet de loi imposant 20 % de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration collective n’a pas été adopté au Sénat, mais cela n’a pas empêché certaines communes de prendre les devants.
À Mouans-Sartoux, la régie agricole municipale répond à l’essentiel des besoins alimentaires de la commune. Le reste est fourni par des fermes biologiques locales.
À Langouët comme à Paris, dans les 2e et 5e arrondissements, les élus ont adopté des mesures drastiques pour améliorer la qualité des repas et collaborent étroitement avec des agriculteurs bio et des associations de leur région.
Comme le dit le maire de Barjac, « nourrir, c’est aimer », alors pourquoi « lésiner » quand il s’agit de nourrir nos enfants ? Les populations des hôpitaux, des prisons, des écoles ou des maisons de retraite n’ont-elles pas droit à une alimentation saine et de qualité ?
Conscients de leurs responsabilités en termes de santé publique et d’environnement, ces acteurs de terrain ne livrent pas de solutions toutes prêtes, mais décrivent plutôt les étapes qu’ils ont franchies pour mener à bien leurs projets. Leur expérience montre que toutes les communes, quelles que soient leur taille et leur couleur politique, peuvent changer leurs pratiques.
Un documentaire d’utilité publique à diffuser le plus largement possible.
À PROPOS
Après dix ans passés à travailler dans les vignes, Guillaume Bodin a décidé de réaliser des documentaires pour parler de sujets qui lui tiennent à cœur. La Clef des Terroirs, sorti en mars 2011, dresse le portrait de vignerons qui prennent soin de leurs terres grâce à des techniques écologiques, dont la biodynamie. Dans son deuxième documentaire, Insecticide Mon Amour (sorti en 2015), il mène une recherche approfondie sur le traitement obligatoire contre la flavescence dorée dans le vignoble bourguignon et ses effets sur l’environnement et la santé. Ces deux films ont été remarqués et primés dans plusieurs festivals. Disponibles en DVD, ils sont toujours diffusés en salle en France et à l’étranger. Zéro phyto 100 % bio a fait l’objet d’un financement participatif ayant rassemblé plus de 1600 donateurs.
2017
Quelques exemples d’activités : Participation aux Journées Mondiales des Zones Humides, Printemps des Castors,Fête de la Nature , Fête des Jardins, Jour de la Nuit, Expo Mézel.
Organisation de 4 conférences , 13 sorties ornitho à ce jour(1er semestre) et 4 à venir…
2016
L’actualité du Mois d’Octobre a été riche en émotions diverses .
2 grands évènement dominent la vie du groupe local :
- la journée découverte des Araignées du 8/10 aux Mées
- La conférence de Presse à Malijai le 12/10
Voir les articles dans la page Accueil
- Prochain RDV le 22/10 au bord du lac de l’Escale à 9h00 pour une sortie Ornitho
10/06/2016
NEONICOTINOIDES – dernière ligne droite ?
https://www.lpo.fr/actualites/neonicotinoides-appel-a-mobilisation-pour-l-interdiction-de-ces-insecticides
Dernière chance de faire abroger ce fléau, agissez auprès de vos députés !!!
9/6/2016
À sept reprises déjà le Conseil d’Etat a annulé les arrêtés ministériels prolongeant la chasse au-delà du 31 janvier, rappelant que la chasse en février, qui affecte des oiseaux en migration prénuptiale, est contraire à la Directive européenne « Oiseaux » et à la loi française qui imposent la protection complète des oiseaux en période de reproduction.
Après avoir tout essayé ces dernières années pour contourner la réglementation, jusqu’à prétexter des prélèvements à fins scientifiques, le Ministère en charge de l’Environnement a de nouveau innové : le 28 janvier 2015, sachant qu’un nouvel arrêté serait immanquablement censuré par la justice, la Ministre de l’Environnement a écrit au directeur de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et à tous les préfets pour leur confirmer que la chasse serait bien fermée au 31 janvier, mais qu’il ne faudrait pas verbaliser les chasseurs en infraction entre le 1er et le 9 février !
Choquées par cette officialisation du braconnage, nos associations ont aussitôt contesté cette circulaire devant le Conseil d’Etat. Il vient de leur donner raison pour la huitième fois. Officialiser le braconnage n’est pas compatible avec un État de droit. Pourtant, cette année encore, la Ministre de l’Environnement a donné des consignes verbales pour que les chasseurs d’oies ne soient pas verbalisés en février. Imaginerait-on de telles pratiques pour la santé, la sécurité… et qu’arriverait-il en cas d’accident de chasse ? C’est d’autant plus choquant lorsque l’État français prétend être exemplaire pour la conservation de la biodiversité.
France Nature Environnement, la LPO et Humanité et Biodiversité sont satisfaites de cette décision et attendent de l’État qu’il prenne ses responsabilités en faisant enfin appliquer la loi sur le terrain en mettant un terme au braconnage, notamment des oies.