Pour une fois il ne s’agit pas de plastique trouvé au fond du lac mais d’un foisonnement de plantes très variées, dont des pieds de peupliers noirs en très grand nombre. Les saules sont moins présents.
Tout cela a poussé spontanément cet été, en bout de lac, sans arrosage, en rive droite comme en rive gauche, à la faveur du marnage inhabituel que nous connaissons cette année. Nous avons vu des tomates plus belles et plus nombreuses que celles de nos jardins, quelques courges, des melons mais pas de traces de renouée du Japon.
Et dire que la Nite a la réputation d’être stérile.
La répartition n’est pas homogène. Les rangs de jeunes peupliers dessinent par exemple des courbes de niveaux parallèles, mais sur des terrains légèrement plus bas que ceux où les plantes sont les plus abondantes.
Là où de l’avoine a été semée et arrosée il n’y a que de l’avoine et quelques plants de tournesol.
D’autres endroits un peu plus élevés sont restés déserts.
Pierre Girard et Paul Sarlin s’attellent à l’identification pas forcément exhaustive de tout ça.
Quelques exemples en photos.
Un des pieds d’acacia faux robinier mesure déjà 1,45 mètre !