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Lieurette

Visite de la Lieurette, le 18 novembre 23

La lieurette, appartenant à la ville de Hyères est un refuge LPO d’une cinquantaine d’hectares situées à proximité de l’aéroport , Ce site n’est ouvert au public que lors de visites encadrées par les bénévoles de la LPO,

C’est une zone humide qui toutefois n’as rien à voir avec les deux salins situés à son Est pour les vieux salins et à l’Ouest pour celui des Pesquiers. Le milieu est souvent à sec et est envahi de frênes et de chardons,
Une quinzaine de chevaux camarguais entretiennent les prairies et empêchent les arbres et buissons de tout envahir,
Ici, si vous voulez voir des flamants roses, vous pouvez toujours vous brosser, il y en a autant que des pélicans et des rastaquouères à crête mordorée (cf Gotlieb),
Ce samedi, c’est donc moi qui suis de garde afin de faire connaitre ce petit écrin de boues et de ronces à une dizaine d’élus, épaulé par une équipe testostéronée composée de Michel, Joseph et Pierre (pas celui d’Irène, mais l’autre),
Après avoir raconté l’histoire du site depuis le moyen âge jusqu’au 25 avril 2023 à 18h15, nous nous mîmes en route
Le premier bassin comme d’hab est vide d’eau et de piafs,
Heureusement la bouscarle est encore là pour assurer la bande son et un Troglodyte mignon, surgit derrière nous.

C’est le seul des troglodytes (américains pour les autres) à avoir réussi à conquérir l’Europe.
Sur le deuxième bassin, l’animation est assurée par une aigrette garzette, un chevalier culblanc,

deux bergeronnettes (une grise et une des ruisseaux),

un pipit (apparemment spioncelle),

deux rougequeues noirs.

La grande plaine de chardons souvent propice à des grands vols de fringillidés (chardonnerets, pinsons, tarins et autres serins pour les moins bons d’entre vous)est étrangement vide.


Cette désertion des lieux est peut être due à la présence d’une faucon crécerelle femelle juchée au sommet de l’arbre planté au milieu de la plaine,



Changeons de biotope à nouveau,
Après les flaques de boues et la plaine de chardons, nous voici au prés du Roubaud et sa roselière avec plus de papillons que d’oiseaux, un héron cendré face à des vulcains, des piéride du chou et un azuré inconnu.



Plus loin, des hérons garde-boeufs bigleux sont juchés sur des moutons (cons comme des piafs) et des corneilles poursuivent une buse variable.



Il nous reste pour finir de longer l’affluent du Roubaud où se trouve souvent le Martin Pêcheur que j’ai promis à mon public en début de balade.

Et là, au milieu des tariers pâtres et des cisticoles,

le voila enquiquiné à vouloir engloutir un goujon faisant la moitié de sa taille.
Sa déglutition compliquée permet à l’ensemble du groupe de l’observer à loisir,



Bon cette fois , pas de Sarcelles, mais le niveau d’eau n’est pas vraiment pas haut pour y mettre des canards. La visite se terminant dans une atmosphère printanière entouré de libellules,



Quelques chouquettes ont été mangées, mais malheureusement la préposée au thermos de thé a eu un accident de lit et n’a pas permit de pouvoir les tremper dans ses décoctions bizarres.


Gilles

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