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Un « hot spot » * de la migration

Les sites de migration sont souvent des cols de montagne, des caps ou des promontoires côtiers.

Le cap Sicié étant le cap le plus avancé de la Méditerranée, nombreux sont les oiseaux migrateurs qui profitent de ce site Natura 2000 pour reprendre des forces.

À l’occasion des Journées Européennes de la Migration, retrouvez nous à la chapelle de Notre Dame du Mai le dimanche 3 octobre.

Ces photos prises récemment sur place sont un petit aperçu de la diversité des espèces qui survolent le massif en ce moment.

Un Épervier s’apprête à franchir la limite de commune entre la tour de guet et la chapelle pour passer de La Seyne à Six-Fours et continuer son voyage vers l’ouest, puis vers le sud.
Ce Traquet motteux en halte migratoire attendra la nuit pour reprendre sa longue route. Il peut parcourir jusqu’à 10 000 km.

Les 2/3 des oiseaux migrent la nuit. Chez les passereaux, la principale exception est constituée par les hirondelles, migratrices au long cours.

D’autres passereaux nous font aussi la faveur de se montrer au grand jour.

Les rapaces comme beaucoup de grands planeurs volent de jour pour profiter des courants d’air chaud.

L’Aigle botté

Aigle botté au dessus de la plus belle rade d’Europe
Le Balbuzard pêcheur se nourrissant exclusivement de poissons vole souvent au-dessus de l’eau.
Les Bondrées apivores se régalent avec les hyménoptères.
Le Circaète Jean-le-Blanc préfère les reptiles

Les Faucons sédentaires du cap Sicié doivent partager leur espace vital. Cela ne les dérange pas car leur période de reproduction est encore loin.

Parfois, vers midi, le ciel se fait plus tranquille, nous tournons alors les yeux vers le sol afin d’admirer toutes les variétés d’insectes qui peuplent la garrigue.

Cette grande fourmi aux allures d’araignée est inféodée au littoral méditerranéen. Elle a la particularité de soigner les chenilles de certains papillons, dont celui-ci observé le même jour un peu plus loin :

L’Azuré porte-queue se nourrissant sur une Daphné garou

Du coté des lépidoptères, tous les ans, nous avons le plaisir d’admirer le Pacha à deux queues et le Machaon.

Terminons avec cette grande libellule, certainement en migration elle aussi. Elle fera peut-être le repas du Faucon Hobereau qui en raffole.

* Hot spot : un point chaud, zone biogéographique, terrestre ou marine, possédant une grande richesse de biodiversité et particulièrement menacée par l’activité humaine 

Une réponse sur « Un « hot spot » * de la migration »

Toujours autant de plaisir à regarder les photos et lire vos commentaires.
J’aurais tant voulu être des vôtres, mais la santé en a décidé autrement….

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