Le mercredi 18 octobre :
Présentation des micromammifères présents dans le Var
et
Le jeudi 19 octobre :
relevé des pièges de captures posés la veille, identification des espèces capturées et relâchées, saisies des données et conclusion de l’inventaire.
Tout d’abord, nous remercions CHRISTIAN P. (CHARGÉ D’ENVIRONNEMENT, PILOTE PROCESSUS EAU ) AU SERVICE ENVIRONNEMENT DU PEM DE SAINT MANDRIER SUR MER sans qui ces animations n’auraient pas été possibles.
Orchestrée de main de maître par Jean-Michel BOMPAR
(naturaliste spécialiste des mammifères)
et
Charlotte SPRINGAUX
LPO Provence-Alpes-Côte d’Azur
Animatrice des Refuges LPO© Var
L’initiation aux techniques et protocoles d’inventaire,
ainsi que l’ installation de pièges de capture débute la formation.
Jean-Michel explique au participants le but de cette animation et développe en détail les procédés à suivre afin d’impacter le moins possible le bien-être des animaux.
Documenté par de nombreux ouvrages scientifiques; il nous présente parmi d’autres le Rat noir ( arboricole), le Mulot sylvestre, le Pachyure étrusque,
Ensuite il nous montre des pièges souterrains.
Il nous précise quels sont les pièges hors-sol et toutes les précautions prises pour préserver l’intégrité physique des micromammifères.
Sachant que le cycle circadien des petits mammifères peut varier de deux à quatre heures , une capture de douze heures correspondrait à trois journées humaines.
Dans chaque piège, il y a de la nourriture, un espace pour se cacher et dormir et bien entendu un appât fait de sardines à l’huile et de farine.
Le bas des portes est recourbé vers le haut pour éviter que les queues des animaux ne soient coincées les empêchant alors de se nourrir et de se reposer.
Les pièges sont préparés et placés, il ne nous reste plus qu’à revenir le lendemain matin pour les relever.
Jeudi matin, après une agréable collation (merci Charlotte !)
Jean-Michel nous donne les instructions pour relever les pièges. Malheureusement ils sont tous vides.
Malgré cela, la technique pour sortir le micromammifère du piège nous est détaillée. Il faut porter des gants (les petits animaux sont parfois porteurs de maladies transmissibles à l’homme). Ensuite, prendre le piège et transférer l’animal dans un sachet en plastique transparent afin de pouvoir l’identifier, le sexer éventuellement et enfin le mesurer.
Lorsque l’on prend les mesures, il faut commencer par tête corps en entier du bout du museau jusqu’à l’anus, puis la queue. On mesure les doigts mais pas les ongles.
Jean-Michel à apporté des crânes afin de nous montrer les différences entre carnassiers et rongeurs.
Un crâne de Musaraigne.
Le crâne d’une Taupe
J’apprends qu’il en existe trois sortes :
l’ européenne, l’ aveugle et celle d’Aquitaine.
Celui d’un Campagnol provençal. Comme tous les rongeurs, les dents sont constituées de deux couches d’émail , l’extérieure très dure et l’intérieure plus tendre, ce qui a pour effet une usure différente et cela les rend extrêmement coupantes.
Les os d’une patte de Taupe. Les avant bras sont très courts ( similitude avec les Apodidés.)
Pour terminer cette initiation en beauté, Charlotte offre à Christian P. un piège photo à lumière noire qui sera installé sur le site et permettra très certainement de nombreuses observations intéressantes.
Cet article ne reflète qu’une image bien édulcorée de la qualité de cette initiation.
Merci Jean-Michel, merci Charlotte, merci Christian P. et merci à tous les participants.
J.L.
Une réponse sur « Initiation aux techniques d’inventaire des micromammifères au PEM de Saint Mandrier sur Mer »
Merci Jean pour ce superbe reportage très bien détaillé.
Tu as raison. Nous avons profité d’une formation exceptionnelle.
Avec cet instructeur passionné et pédagogue, il ne pouvait en être autrement.