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SORTIE LPO du Dimanche 27 janvier 2013 au Mont Vial.

 

Notre sortie à pour but de monter à la Cime du Vial, cime qui présente l’intérêt de posséder une face bien en Adret. Nous laissons la ”Plaine du Var”, avec ses Pies Bavardes, ses Goélands Leucophées, Corneilles et autres Bergeronnettes pour nous élever dans le ciel. 

Sur notre route, inondés par un beau soleil d’hiver, nous apercevons d’abord une Buse, puis vers le petit village de Tourette, nos premières Grives Draines, une Mésange Bleue et des Pinsons….

Nous laissons les voitures à l’altitude de 1100 mètres et nous voilà partis  pour notre randonnée. Dans notre progressions vers la Cime, nous sommes heureux d’entendre et de voir nos petites Mésanges Noires, un jolie Mésanges Huppée, un Ecureuil roux qui semble jouer à cache-cache dans son Pin à crochets,  mais aussi de  nombreuses Grives Draines et des Perdrix Rouges. Des Accenteurs Alpins progressent dans les barres calcaires du Vial. Pour ma part je dénombre 3 Merles Noirs.

 

Mais nous voilà au Sommet du Vial. Pour une fois notre groupe fait une hivernale digne des vrais alpinistes ( Vue superbe sur toute la Côte d’ Azur. de plus nous pouvons vérifier ce fait peu connu (voire absolument inconnu) des niçois que le Mont Vial est exactement dans l’axe de l’Avenue Jean Médecin (voir photos). Mais revenons à nos moutons, je veux dire à nos oiseaux.

Encore une Mésange Noire, au moins 8 Mésanges Huppées, un Geai des Chênes, et, cerise sur le gâteau, un de nos oeil de lynx, comme une fleur, nous trouve un Pic Noir. Dans ce décor très haute montagne, nous nous sustentons (pas seulement d’Azur) avant le descente.

 

Car il faut redescendre, alors que le soleil semble se dissoudre derrière les nuages… Mais nous verrons encore force Grives et une Buse, elle, solitaire, avant de regagner nos pénates.

 

Très belle journée dans ce décor grandiose qui laisse souvent pantois. mais nous enrichit, surtout, d’agréables souvenirs.

 

 

A bientôt

Bernard

 

Ils vont, se sustentant d’azur !

Et parfois aussi de légumes,

De riz plus blanc que leur costume,

De mandarines et d’œufs durs.

Jules Laforgue Le poète