Nous partons de Nice, nous dirigeant vers la Tinée. A la Courbaisse, nous prenons d’autres membres du groupe et en route pour le village (très) perché d’Ilonse.
Un peu avant le village, les deux voitures de tête croisent le chemin de deux “bichettes” (pour dire la vérité quand je leur ai donné ce nom je ne savais pas que c’était leur nom “officiel” après recherche !). et un peu plus loin un Troglodyte mignon.
Après le village d’Ilonse, nous avançons en voiture sur une piste découvrant un magnifique belvédère sur le vallon de la Colmiane et tout le Mercantour. Paysage que nous pourrons admirer tout au long de notre randonnée.
Le début de la randonnée pédestre se fera précautionneusement à cause de la glace qui prend presque entièrement la piste.
Mais dès le départ c’est un réel enchantement et chacun cherche à exprimer son émerveillement : “On se croirait au Canada ‘“, “On est vraiment dans un autre monde ! “, etc. Dans le petit bois on entend les mésanges noire qui nous accompagnerons souvent dans cette randonnée. Deux sont bien visibles. En progressant donc entre le Lauvet d’Ilonse et la rivière Tinée, un Aigle Royal est aperçu sur la montagne bien nommée “Le Mont”, alors qu’un couple d’Aigles apparaît devant nous. Visible aussi un Grand Corbeau…
Notre groupe va s’intéresser à des “laissées de loup” et il en fera une étude exhaustive. Nous noterons la présence du loup tout le long de la piste. Divers ossements seront aussi relevés. Puis, notre attention se portera sur une Fauvette Pitchou dont la mobilité, à l’instar de nos petites mésanges noires, ne nous facilita pas l’observation (pas de photo !).
Nous mangeons un peu en dessous de la Crête de la Penna, petit festin avec socca et de nombreux gâteaux, mais non, nous ne mangeons pas tranquillement… Deux Aigles passent sans arrêt, dans le bois au dessous de nous, volettent de branches en branches, deux petites Mésanges Huppées.
Sur la piste au retour une Mésange Bleue, une Buse Variable et 16 Chocards à Bec Jaune… 
Tout le long de cette piste de nombreuses hellébore, celles que l’on appelle rose de Noël… Une discussion a porté sur le fait de savoir où se trouvaient ses propriétés médicinales (feuilles, racines, ?), Notre bon La Fontaine nous l’avait déjà dit dans sa fable : “Le Lièvre et la Tortue”.
Gageons, dit celle-ci, que vous n’atteindrez point
Sitôt que moi ce but. – Sitôt ? Etes-vous sage ?
Repartit l’animal léger.
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d’ellébore.
Poursuivant notre chemin, nous verrons et (entendrons) encore des Grives Draine et nos petites Mésanges Noire.
Pour finir, un mot du temps, alors que le vent soufflait sur toutes les cimes, faisant des panaches de neige, nous avons évolué bien au soleil et à l’abri du vent… Que demander de plus quand on se déplace tout autour de 1200 mètres d’altitude !
A bientôt
Bernard