Après le premier regroupement à Nice, nous nous dirigeons vers nos montagnes, suivant notre fleuve Var, avant de remonter le Cians. Nous sommes peu nombreux, beaucoup de personnes s’étant désistées. Dans les Gorges du Cians sont aperçus plusieurs Bergeronnettes Printanières en mouvement de migrations. Après Beuil, nous faisons un second regroupement à la Chapelle Sainte Anne, et nous voila parti pour le Col de l’Espaul, point de départ de notre randonnée. Et là, dernier regroupement sur ce Col au Nord de la petite cime Tête du Garnier. Cet endroit est un beau mélézin qui semble beaucoup plaire à nos amis les oiseaux. De suite est entendu et vu le Pipit des Arbres, qui nous fait son petit chant pendant sa descente façon parachute. Ceci à de nombreuses reprises. Nos mésanges noires aussi sont bien là, ainsi que les Pinsons des arbres. Toute la forêt bruisse de chant d’oiseaux. De temps en temps, le Pic Vert se fait entendre. Quelques passages de Corneilles Noires. Nos photographes s’affairent pour l’un ou pour l’autre. Pas toujours facile de saisir tous ces furtifs. Mais il faut lever aussi les yeux vers le ciel et bien nous en prend, car à plusieurs reprises les Aigles Royaux vont nous faire le spectacle, parfois seul souvent à deux ou à trois. Deux adultes et un jeune, mais qui restent assez haut dans ciel, ce qui ne facilite pas la prise de photos. Un Grimpereau des bois nous fait un joli spectacle en arpentant les branches du Mélèze plutôt que le tronc. Il y en a encore beaucoup d’autres, comme le Merle Noir, la Fauvette à Tête Noire ou la Mésange Charbonnière avant que nous atteignons le sud du Mont Garnier après notre passage rapide au Lac de Beuil. Notre repas au soleil est dès plus agréable, soca pour tous, tradition oblige ! Ah ! J’ai oublié de parler du Faucon Crécerelle qui nous a fait de beaux Saint Esprit à plusieurs reprise. Mais nous reprenons notre chemin pour contourner entièrement l aTête de Garnier. C’est pendant ce retour que les Aigles Royaux nous font leur plus beau survol, tous les trois, pas trop loin l’un de l’ autre. Différents crottes sont observées, là j’ai pris en photos des crottes de Chevreuil. Et puis, comme nous sommes dans un mélézin, on fait partager à tout le monde le plaisir de toucher les jeunes pousses des aiguilles sur des branches qui sont d’une douceur étonnante. On en vient à parler des fleurs de mélèze, qui sont très belles, (les fleurs femelles) mais ce jour là, nous n’en voyons pas, il faut dire qu’elles n’apparaissent que tous les trois ou quatre ans. finalement nous regagnons le Col de l’Espaul, et nous nous séparons ayant profité d’une journée extrêmement riche en observations et en partages.
A bientôt, Bernard
