Sortie à Courmes le 22 avril 2018

Après un rassemblement à Lingostière nous voilà partis, passant par Cagnes sur Mer et la Vallée du Loup pour atteindre Courmes, où se trouve déjà une grande partie du groupe, lieu du départ de notre sortie pédestre. Dès notre sortie du village, beaucoup de chants, Merle Noir, Fauvette à Tête Noire, Pinson des Arbres… La première partie du chemin est assez raide, mais elle nous permet de voir de mieux en mieux ce magnifique paysage taillé dans le calcaire. Pendant cette montée de 300 mètres de dénivelée, d’autres sont vus ou entendus, comme la Mésange Charbonnière, les Mésanges Bleues, la Sittelle Torchepot ou le Grimpereau des Arbres.
Pendant cette montée, notre groupe un peu trop distendu se trouva séparé à une intersection… Mais, les deux chemins menant au même plateau (et grâce à un contact téléphonique pour transmettre les bonnes informations), nous nous retrouvâmes sur le plateau, appelé à cet endroit Clapière Rousse d’après IGN, et nous voila bientôt à l’Oratoire de Saint Jean-Batiste (endroit dénommé La Baisse). Là, nous cherchons un point avec un minimum d’ombre, et nous décidons de nous installer un peu au sud de Pousseires Ruines. A cet endroit, beaucoup d’oiseaux encore vus ou entendus, Pouillot de Bonelli, Alouette des Champs, Traquet Motteux, Hirondelle Rustique, Verdier d’Europe… Un qui nous a occupé, c’est le Rossignol philomèle, que l’on a entendu maintes fois, mais qui n’a été vu que furtivement dans ses déplacements ! Sinon, bien sûr, les plus spectaculaires, ce sont les passages à de très nombreuses reprises de Vautours Fauves. Vu aussi dans le ciel, Circaète Jean le blanc et Martinet à Ventre blanc.
Mais c’est l’ heure de notre repas. Nos profitons d’un minimum d’ombre sous des arbres sans feuille pour nous restaurer. J’ai beaucoup de mal à faire cuire la socca à causse d’un vent trop fort. La cuisson finalement convient mais on me signale qu’elle est trop salée (ce que je constate aussi. Sur le moment je ne comprends pas, mais une fois chez moi, n’ayant pas trouvé ma farine de poids chiches habituelle, j’ai pris de que j’ai trouvé, et en lisant sur ce paquet les indication pour faire la soc, effectivement ils disent ajouter de l’eau, de l’huile, mais ne parle pas du sel: donc cette farine était déjà salée !). Après quelques explorations des lieux, visite de la ruine, observation d’un bouton de Pivoine, nous prenons le chemin du retour.
La descente se fait tranquillement, ce qui est le plus recherché c’est le petit coin d’ombre qui permet des haltes rafraichissantes. Encore de nombreux oiseaux vus ou entendus, souvent les mêmes, bien que dans ce petit texte je ne peux pas tous les citer, on peut les trouver sur http://www.faune-paca.org/. Et arrivé au village, c’est l’ heure de se séparer, mais je crois que nous garderons un très bon souvenir de cette très agréable journée. A bientôt, Bernard.