Pour cette sortie, notre rassemblement se fait à nouveau sur le parking de Carrefour Lingostière. Le froid est bien là, mais ma préoccupation c’est l’accueil de tout le monde, surtout les nouveaux venus qui sont très nombreux. Quand tous nos participants semblent être là nous prenons la route, remontons le Fleuve Var, et bifurquons pour passer d’abord par Gilette, puis Revest les Roches, ensuite nous laissons de côté Tourette-du-chateau avant de nous engager sur la route du Vial où nous garons. Pendant cette montée en voiture, sont aperçus quelques Pies Bavardes, des Troglodytes Mignons, des Bergeronnettes Grises ainsi qu’un Geai des Chênes (à l’endroit où il y a des chênes justement).
Le temps est magnifique, nous avons de suite une vue superbe sur toute la Plaine du Var, sur toutes les crêtes qui encadrent l’Esteron, et sur les différents massifs jusqu’à la mer. Notre randonnée commence tranquillement. Est d’abord entendu le chant d’une Mésange Noire, et dans notre progression terrestre, nous pouvons apercevoir, assez furtifs, des Bruants Fous. Nous pouvons observer, parfois avec difficultés, des Corneilles Noires, mais plus près de nous, d’abord reconnues par leurs « roulades », puis vues, des Mésanges Huppés et des Mésanges Noires. Plus loin une Grive Draine est aperçue, pas étonnant, avec le beau Gui que nous avons vu sur un pin, le nom latin de la Grive est Tordus Viscivorus, viscivorus qui veut dire qu’elle dévore le gui.
Arrivée sur la Crête du Vial, notre vue s’étend non seulement vers le Sud, mais maintenant vers le Nord… Belle vue sur nos montagnes enneigées, moment d’en reconnaître quelques unes : Le Géla, l’Agentera, le Mounier, le Bégo, et bien d’autres. Aussi, de nommer quelques villages de nos vallées de Clans, la Tour, Rimplas et un peu plus haut Biairol par exemple. Mais voilà venu le moment de notre repas, et là on peut dire qu’on n’est pas privé ! Si je fais la soc comme d’habitude, arrive ensuite de l’un ou de l’autre force gâteaux, chocolats, bagnes, etc. Comme nous nous sommes arrêtés pour manger à quelques 55 mètres en dénivelée du sommet, beaucoup, piaffant d’impatience, se lancent à sa conquête… Ce qui va nous permettre, entre autres, de belles photos de groupe, de paysages… Ah ! oui, il faut le dire aussi, photo de la Corse dans le lointain qui semble posée sur une bande de nuages.
Mais, après cela, il faut redescendre, car il faut bien redescendre… Toujours émerveillés par la beauté de l’endroit et la qualité de la lumière, nous cherchons d’autres oiseaux qui sont, ma foi, assez rares aujourd’hui. Heureusement des Grands Corbeaux sont là, mais un peu éloignés. De même pour trois Accenteurs Alpins, qui se déplacent dans le pierrier, trop éloignés pour prendre une quelconque photo.
L’heure est venue de nous quitter, l’ensemble des participants semble enchanté de cette belle journée. On ne peut souhaiter que d’en avoir de semblables, mais, il faut le dire, en espérant qu’il y ait un peu plus d’oiseaux …
A bientôt
Bernard
