SI LA RADE A SA BIERE,
ELLE A AUSSI MAINTENANT SES MARTINETS
et qui plus est… SOUS HAUTE PROTECTION !
A TOULON, cela fait 6 ans, que leurs nids sont préservés lors des travaux de ravalement, de rénovation…
Déjà plus de 400 nichoirs artificiels en béton de bois intégrés dans les façades d’immeubles du centre-ville, de Chalucet, de Montéty, de l’écoquartier FONT-PRE, …
Bien entendu, il est toujours préférable de pouvoir conserver la cavité (trou de boulin par ex) où le nid a été localisé. (les immeubles Place Raspail, par exemple)
2/ POUR LA SEYNE :
Un exemple de conservation des cavités où 3 nids de Martinets avaient été localisés en 2019 :
Les populations nicheuses de Martinets accusent un déclin alarmant (-47%). En cause, la destruction de leurs habitats lors des travaux du BTP.
Alors, un petit geste pour eux !
PARCE QU’ILS LE VALENT BIEN
« RESEAU U2B » Urbanisme, biodiversité et bâti. https://paca.lpo.fr/protection/biodiversite-et-bati/la-lpo-et-l-urbanisme
Katherine Dubourg
https://www.facebook.com/MartinetsToulon/
3 réponses sur « Martinets, TOULON et LA SEYNE s’engagent »
Merci Katherine pour ce compte rendu tellement encourageant et inspirant! Et bravo pour tout et cette énergie déployée et qui a payé ! Merci de nous montrer qu’avec de la ténacité et de la passion tout est possible. A nous de jouer maintenant !
Bonjour, une très belle action en effet qui a pris beaucoup de temps et d’efforts. Parallèlement je voudrais tout de même rappeler que l’avifaune subit bien des dommages à Toulon comme dans bien d’autres métropoles, avec de multiples destructions de maisons, abattage d’arbres impressionnant et constructions d’immeubles, ex. avenue de la Résistance, dans le quartier du petit-Bois où les arbres parfois anciens, sont abattus et cela devient inquiétant. Que vont devenir les multiples mésanges, bleues, charbonnières, huppées (les plus rigolotes) à longue-queue, les chardonnerêts élégants, les fauvettes mélanocéphales, et même les huppes fasciées, sans parler des roitelets à triple bandeau?? Mais tout cela que je signale depuis longtemps, certes protéger les martinets, c’est une cause noble mais cela ne devrait pas occulter les espèces d’oiseaux menacées, en particulier les passereaux à Toulon et les écureuils, hérissons etc. Sans parler des chouettes hulottes qu’au Petit-Bois on a encore la chance d’entendre la nuit. Pour combien de temps, car tant d’abattages d’arbres et enlèvement de la terre végétale ne seront pas sans conséquences. Qui s’en soucie? Pour la LPO, c’est une cause prioritaire il me semble. Qu’on ne me dise pas qu’il s’agit du droit privé, la densification urbaine a d’énormes conséquences sur l’environnement, la qualité de l’air et de la vie. Il faudra dépenser des fortunes pour reboiser et attendre des décennies alors que les arbres existent bel et bien et ne demandent qu’à continuer de nous enchanter.
Bonjour, La « nature de proximité » dont nous avons besoin, pour plein de raisons : notre cadre de vie, tous les services qu’elle nous rend, est (et tout le monde peut le constater à condition d’y être sensible et d’ouvrir un peu les yeux) est en danger et le déclin est rapide.
La ville est pourtant un réservoir de cette biodiversité « ordinaire », mais jusqu’à maintenant, qui s’est soucié d’intégrer les espèces du bâti dans les projets de travaux ?
On a des exemples en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Belgique avec SWIFTS CONSERVATION. mais en France, on est à la traîne.
On est tous des petits colibris, c’est à nous (écocitoyens) tous d’essayer de faire bouger les choses.
L’ennui c’est que cela prend du temps, beaucoup temps, mais c’est comme çà que petit à petit, on fera évoluer les choses.
Une association c’est les bénévoles qui l’a fait vivre, donc aux bénévoles aussi de se bouger.